Fatma-Zohra Namous-Senouci, directrice du Ballet national algérien, a tenu, hier matin à la bibliothèque du palais de la culture Moufdi-Zakaria, aux côtés de Mehadjia Bouchentouf, directrice du palais de la culture, une conférence de presse, durant laquelle elle a présenté l'évènement “Liberté", une série d'activités que le Ballet national algérien organise (avec le ministère de la Culture et le palais de la Culture) pour célébrer la Journée internationale de la danse (qui coïncide avec le 29 avril). Outre l'Algérie (représentée par le Ballet national, une troupe de Constantine et une autre de Tizi Ouzou), quatre pays prendront part à cet évènement, notamment la Tunisie, le Maroc, l'Espagne et la Turquie. Les troupes participantes présenteront des spectacles de danses traditionnelles, d'autant que l'Algérie fête le Mois du patrimoine (18 avril-18 mai). Ainsi, deux spectacles auront lieu à l'auditorium du palais de la Culture, et ce, les 1er et 2 mai à 18h30. L'évènement «Liberté» a été entamé hier par l'ouverture d'un cycle de conférences. Tout de suite après la conférence de presse, Fatma-Zohra Namous-Senouci a animé une conférence portant sur la formation de l'artiste de ballet. Elle a mis l'accent sur la nécessite d'être rigoureux et discipliné pour tout artiste qui souhaite devenir danseur de ballet. Le don et le talent sont importants, mais ils ne suffisent pas toujours. La directrice a également signalé que les portes du Ballet national sont ouvertes à tous les danseurs, de toutes les régions d'Algérie. Auparavant, Mme Bouchentouf avait évoqué le projet qu'elle souhaite réaliser : une université d'été culturelle et artistique. Le palais de la Culture accueillerait des artistes de tous bords, avec des cycles de workshop et d'ateliers qui déboucheraient à la fin de cette université sur un grand spectacle pluridisciplinaire. Maya Saïdani, directrice de recherches au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), a animé une conférence intitulée “Musique et danses traditionnelles du patrimoine algérien". Elle raconté le travail de collecte du patrimoine musical de l'Algérie. Un travail qui prend en ligne de compte les répertoires musicaux, le jeu instrumental et la danse. Mme Saïdani a expliqué son projet de collecte de ce patrimoine musical, en présentant une série des vidéos de danses et de chants traditionnels, accompagné d'une brève présentation, qui seront plus tard (après finalisation du projet) mis en ligne sur le site du ministère de la Culture). Par ailleurs, depuis hier et jusqu'au 2 mai, le palais de la Culture accueille des ateliers de danse (ouverts au public de 10h à 12h, et de 13h à 15h). Ce sont des “ateliers de danses dynamiques pour faire connaître notre patrimoine et en faire profiter la majorité de la population, tous âges confondus", est-il indiqué sur le communiqué de presse. Ces ateliers seront encadrés par des artistes professionnels du Ballet national, notamment Dalila Hamoudi (répétitrice), Mimia Merakchi (conseillère artistique), Abdelhamid Agabi (répétiteur), et Djamel Techektechek (professeur de danse). Mme Namous-Senouci a insisté sur le fait que cet atelier est ouvert également aux élèves des écoles. Enfin, une exposition se tient également au palais de la Culture. Elle comporte des maquettes représentant les danses traditionnelles algériennes, des costumes traditionnels, ainsi que des trophées et autres diplômes que le ballet a reçus. R. C. Nom Adresse email