Quatre maisons du diabétique et onze polycliniques, en plus des services spécialisés des hôpitaux, prennent en charge les diabétiques recensés dans la wilaya d'Alger, a révélé lundi un responsable d'une association "Entre 8% et 12% de la population de la wilaya d'Alger souffrent du diabète et plus de 500 nouveaux cas y sont recensées chaque année alors qu'ils contre sont 15.000 sur le territoire national. Tous les malades de la wilaya sont pris en charge par onze polycliniques et quatre maisons du diabétique dont celle de Ruisseau, Bouzaréah, El Harrach et Bab El Oued", a indiqué le président de l'association des diabétiques de la wilaya d'Alger, Fayçal Ouhadda, à l'occasion d'une journée de sensibilisation organisée par l'association et la maison du diabétique de l'établissement public de la santé de proximité de Ruisseau. L'association des diabétiques de la wilaya d'Alger a adopté un programme sous forme de journées portes ouvertes sur le diabète et ses complications à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé le 7 avril prochain placée sous le thème de la lutte contre le diabète. Des médecins s'occupent du dépistage de la maladie ont accueilli de nombreuses personnes qui ont salué cette initiative permettant de les sensibiliser sur la nécessité d'une alimentation saine. Selon M. Ouhadda, les diabétologues et le personnel de santé sont appelés à faire du dépistage des personnes qui ignorent qu'elles sont atteintes de cette maladie en orientant les malades pour une meilleure prise en charge. Le Dr Abdelhafid Habitouche, conseiller scientifique de l'association, a indiqué que les médecins prodiguent des conseils au niveau du stand installé à cet effet que ce soit sur le régime alimentaire et sur la nécessité pour les diabétiques de s'informer sur les aliments causant une perturbation de la glycémie. "L'association a déjà organisé des séances de sensibilisation du public y compris dans les centres commerciaux, les jardins publics, le métro d'Alger pour sensibiliser la population et lui inculquer la culture sanitaire qu'il s'agisse des malades ou des personnes saines", a rappelé M. Ouhadda.