De Constantine à Sétif, les appels à une prise en charge effective du potentiel juvénile ont fait l'objet des interventions respectives des secrétaires généraux des partis El-Islah et d'Ennahda. Si Filali Ghouini, SG d'El Islah, a mis en exergue l'importance de l'investissement dans les ressources juvéniles, lors d'une conférence régionale sur «le rôle des jeunes dans le mouvement El Islah et la situation politique actuelle», à partir de la maison de la culture Malek-Haddad (sise à Constantine), pour sa part, Mohamed Douibi, SG d'Ennahda, a mis l'accent sur l'importance du système éducatif dans le développement des futures générations. Pour Filali Ghouini, l'investissement dans le capital humain et notamment chez les strates juvéniles, constitue l'un des piliers du développement de la société de demain. Un développement dont les répercussions sociales et économiques ne sont plus à démontrer au vu des mutations régionales et internationales. Cela dit, selon ce dernier, ces principes demeurent parmi les priorités de son parti au même titre que la lutte contre «les causes du désespoir dans la société et la sensibilisation des citoyens à leurs droits et devoirs pour opérer le changement et l'amélioration escomptés». Dans un autre registre, le secrétaire du parti Ennahda, Mohamed Douibi considère que la réforme du système éducatif est «une affaire de tous». Intervenant lors de la 5e édition du colloque consacré à un des militants de ce parti, le défunt Omar Hellal, organisé dans la ville d'El Eulma (wilaya de Sétif), ce dernier s'est attardé sur l'état des lieux et les perspectives du système éducatif tout en soulignant que «la réforme du système éducatif est la responsabilité de tous et non pas seulement celle des partis politiques». Dans ce contexte, Douibi a appelé les responsables du secteur de l'éducation à associer tous les concernés par le «chantier» des réformes du système éducatif, citant «les partis politiques, la société civile et les experts nationaux du domaine».