Lors du classique rendez-vous avec la presse et les médias, la Sonelgaz s'est essayée à diffuser les informations techniques et commerciales de son activité. En effet, Aït Abdelkader, responsable de la Direction de la distribution de Tipasa, s'est longuement attaché à expliquer les données commerciales et technique en toute clarté. Ce cadre ingénieur en électronique issue de l'Ecole nationale d'électronique et d'électricité d'Alger a développé les réflexions tendant à la maîtrise des pertes d'énergie, qui sont passées de 32 gigawatts en 2014, pour baisser jusqu'à 30 gigawatts en 2015, c'est-à-dire que Tipasa se situe dans le peloton des directions qui ont progressé d'une façon efficace leurs performances et qu'elle se hausse en meilleure position que le niveau du centre algérien de Sonelgaz. Cla pour le côté cour, mais l'envers de la médaille traduit une situation pour le moins alarmante, voire préoccupante. En effet, cette perte d'énergie dont une partie est constituée par 544 cas de fraude, a induit un volume de perte d'énergie qui avoisine 312 gigawatts en 2015, soit 1 300 millions de dinars, dont Hadjout et Koléa se placent en tête du peloton. Néanmoins ces pertes financières, corrélativement au chiffre d'affaires de l'exercice, qui est de 3 585 millions de dinars, n'effrayent pas sachant que la masse salariale des 500 agents de cette direction est largement couverte, même si les pertes d'énergie représentent quatre fois le chiffre d'affaires mensuel. Cela étant, le solde des créances des abonnés ordinaires représente, quant à lui, 613 millions de dinars induits par des délais crédits clients de 104 jours, c'est-à-dire que la moyenne des clients met 104 jours de retard pour s'acquitter de leurs factures. Où se situent ces créances ? Selon le bilan de 2015, qui nous a été communiqué, il y a 710 millions de dinars qui se trouvent au niveau des abonnés privés et 371 millions au niveau de l'administration. Ces crédits précis se retrouvent au niveau des APC, pour un montant de 116 millions de dinars dont Tipasa et Hadjout gambadent en tête de liste, respectivement avec 20 millions de dinars et 12 millions de dinars. Ainsi, les grands débiteurs sont les structures de l'habitat et les directions de la wilaya avec 238 millions de dinars et les APC avec 116 millions de dinars et suivent ensuite, les services de sécurité avec des soldes de 90 millions de dinars, les entreprises des eaux avec 33 millions de dinars, la justice avec 27 millions de dinars, le service sanitaire avec 19 millions de dinars, l'éducation avec 16 millions de dinars, les télécoms avec 12 millions de dinars et les hôtels avec des soldes de un million de dinars. En marge de ces considérations, il convient de préciser que l'activité de réalisation de l'électricité est importante, sachant que la longueur du réseau électrique est 4 000 km, dont 3 500 km en aérien et 540 km en souterrain. Ce bilan fait état aussi de l'évolution à la baisse des incidents d'électricité par microcoupures qui sont passés de 4 600 cas en 2013 à 1 700 cas en 2015. De même que pour les avaries des transfos, qui sont passés de 37 cas en 2013 à 13 cas en 2015. Les agressions d'ouvrages ont été de 488 cas en 2015 et ont donné lieu à 369 dépôts de plainte.