Rien ne va plus dans les trente deux communes de la wilaya de Boumerdès que ce soit à Khemis El khechna, Boudouaou, les issers, Béni-Amrane, Dellys, Naciria, Bordj-Menaiel, Chabet El Ameur, Laârbatache, Hamadi, Sidi-Daoud, Cap-Djinet, Baghnia et autres où l'on assiste ces derniers temps à un phénoméne des plus inquiétants. Il s'agit de certains citoyens qui accaparent des lots de terrain en les cloturant puis construire des maisons sans aucune autorisation ni permis de construire et d'autres qui étendent leurs propriétés en piétinant la propriété de l'Etat, et même des terrains privés comme celui de Courbet marine appartenant à une famille qui n'a jamais cessé de se plaindre auprès du cadastre de la wilaya de Boumerdès. Cette dernière n'a pas fait son travail convenablement et dont la conservation foncière n'a pas jugé consulter l'historique et malgré que cette famille dispose d'un acte de propriété authentique dûment enregistré et dont l'APC de Zemmouri a octroyé des décisions pour des activités commerciales à des personnes intrus. La question qui se pose : comment se fait-il que le service de la conservation foncière ait délivré un livret foncier pour cette famille concernant un bungalow en omettant d'inscrire un terrain de 567 m2 alors qu'il est mentionné dans l'acte authentique, grave et même trop grave ce qui se passe. Où est l'Etat ? Comment laisse-t-on des gens construire des kiosques, des magasins sans se soucier des conséquences et dire que cette famille n'a jamais cessé de dire à qui veut l'entendre qu'elle est sujette à une injustice, à une erreur dont le cadastre en est seul responsable. Il faut mettre un holà à cette situation et rendre à cette famille ce qui lui appartient en annulant la procédure de bien de l'Etat par propriété privée et cela commence à prendre des proportions alarmantes en se généralisant dans cette localité au vu et au su de tout le monde, sans que les autorités compétentes ne bouge le petit doigt pour mettre un terme à ce comportement qui commence sérieusement à agacer les habitants. Squat des terrains, des trottoirs en les transformant en «vitrines» ou en extensions de leurs magasins ! Cette pratique que d'aucun condamnent, eu égard aux désagréments qu'elle provoque, est tolérée par les pouvoirs publics, qui préfèrent fermer les yeux au lieu de rétablir la vraie notion du trottoir, lequel est réservé strictement aux piétons et celle de la propriété privée qui fait l'objet de beaucoup de litiges suspendues au niveau de la justice.