Lors de sa visite de travail dans la même wilaya, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a posé, jeudi dans la commune de Sigus (Oum El-Bouaghi), la première pierre d'une cimenterie du Groupe public industriel des ciments d'Algérie (Gica). M. Sellal a indiqué que des investissements colossaux ont été mobilisés pour la réalisation des cimenteries à travers le territoire national dans l'objectif de contribuer à une croissance économique durable, soulignant que l'Algérie doit entamer la phase d'exportation du ciment «d'ici à 2018, 2019 au plus tard». Il a, à cette occasion, rappelé les projets d'extension, en cours de réalisation, des cimenteries d'Aïn Kebira (Sétif), Chlef et Mascara, devant consolider les objectifs tracés. Implantée à près de 5 km au sud de la commune de Sigus et à 40 km au nord-ouest du chef lieu de wilaya, la cimenterie de Sigus est d'une capacité de production annuelle avoisinant les 2,2 millions tonnes de ciment. L'unité s'étend sur une superficie de 102 hectares et permettra la création de 450 postes d'emploi permanents et 2 000 postes d'emploi provisoires. Cet investissement a nécessité une enveloppe financière de 51 milliards de dinars et dont le délai de réalisation est de 31 mois. Il devra entrer en production d'ici au mois de février 2019.La cimenterie est conçue selon la dernière technologie répondant aux normes environnementales et de sécurité les plus exigeantes. Selon les informations fournies, le groupe Gica a réalisé, en 2015, une évolution dans la production de 5% par rapport à 2014 et son objectif est d'atteindre une production de l'ordre de 21 millions de tonnes de ciment à l'horizon 2018. Création de la fondation Aissa Djermouni Au cours de l'inauguration de la résidence universitaire de 500 lits, M. Sellal a annoncé qu'une aide financière de l'ordre d'un million de dinars est octroyée par l'Onda (Office national des droits d'auteurs et droits voisins) pour la création de cette fondation, appelant notables de la ville et responsables à participer à faire émerger «un pan du patrimoine musical du défunt artiste». Soulignant l'importance de «déterrer» des repères identitaires du patrimoine culturel, M. Sellal a cité le poète El-Hani Benguenoun de Mascara, parolier de l'immortelle chanson du malouf «Ya Dhalma» et l'importance de valoriser un patrimoine, héritage de la nation. Auparavant le Premier ministre, à son passage à l'université Larbi-Ben-M'hidi où il a inauguré l'institut des sports, a qualifié le défunt artiste Aissa Djermouni de «sommité» dont le répertoire et le parcours méritent d'être valorisés.