Sidi Bakhti, située à quelque 60 km au nord-ouest de Tiaret, est une commune déshéritée. Un relief accidenté mais lieu choisi à bon escient par les hordes sanguinaires jusqu'à en faire leur antre dans les années 1990. Cela n'avait généré que désarroi des habitants et des maladies moyenâgeuses. Conscients de tous ses paramètres, les différentes autorités ont initié des projets communautaires et ceux devant booster le développement en matière sanitaire et éducatif entre autres. Certains autres projets s'apparentaient comme du luxe face à des priorités qu'il fallait attaquer. C'est dans cet ordre d'idées que la réhabilitation d'une stèle commémorative dotée d'une enveloppe de 154 millions de centimes. Le projet initié en 2012 et confié selon les procédures d'usage par le défunt maire à un entrepreneur local tourne à l'escroquerie. A la mort du président d'APC, des cachets officiels auraient été indument utilisés et par conséquent du faux dans l'établissement de documents officiels. On parle de ceux liés à l'arrêt des travaux, de la reprise et d'un pseudo-encaissement que l'entrepreneur concerné nie. Résultat des courses, un dossier rouvert par une autre juridiction que celle de Frenda après une décision de classement et des auditions de beaucoup de monde. Du chef de service d'état civil aux employées de l'APC, le juge d'instruction près le tribunal de Tiaret voudrait tirer l'affaire au clair et établir les responsabilités. Ainsi vont les affaires dans les assemblées élues dans l'Algérie profonde Et A Frenda, le tribunal a requis, la semaine dernière, une année de prison ferme contre le maire de Aïn Dheb, poursuivi pour trafic d'influence et négociations douteuses dans l'octroi de projets inscrits au PCD. Pas moins d'une vingtaine de témoins ont défilé dans les couloirs de la justice, dont un élu à l'APC, le verdict sera rendu lundi prochain. Pour la commune de Sougueur, suite à un conflit entre le wali et le maire en raison d'un malentendu sur une affaire d'ordures, ce dernier n'a pas trouvé mieux que de claquer la porte et déposer sa démission. Adda Mohiédine, élu à la tête de l'APC de Sougueur, Tiaret, l'un des vieux routiers du RND, ingénieur d'Etat en hydraulique, ne pouvant supporter les harcèlements dont il est victime. Il quitte la tête haute les couloirs de la mairie, n'arrivant pas a supporter les pressions exercées contre lui par le chef de l'exécutif de la wilaya à maintes reprises. Mais lors de la dernière visite, le wali s'est montré dur, menaçant et arrogant à l'endroit du maire. Ce dernier, ne supportant pas des propos «blessants et humiliants», a préféré démissionner. Le chef-lieu de la wilaya a connu le même scénario, le conseil communal à sa tête le maire savonné à maintes reprises mais aucune décision n'a été pris. Une capitale sur cale et le développement à la traîne. Mahdia, une armada d'élus dont l'ex-président de l'APC d'obédience RND, des employés ainsi que des citoyens de la commune, pour une affaire liée à la gestion du couffin du Ramadhan de l'année 2014. Selon des sources locales, l'opération Ramadhan dans cette localité, à l'instar d'autres, a été mal gérée, ce qui a poussé deux associations mécontentes à saisir les autorités pour ouvrir une enquête. Selon nos sources, les colis contenant des produits périmés et avariés détournés.