La brigade de la Police des frontières du port d'Alger est entrée hier en fonction en vue de faciliter le transit des voyageurs, notamment les membres de la communauté nationale établie à l'étranger. Dans ce cadre, 1 059 passagers en provenance de Marseille (France) ont été pris en charge par cette brigade qui a procédé au contrôle des passeports avant d'apposer le cachet humide, a-t-on constaté sur place. Renforcée par des agents de police qualifiés, la brigade est chargée du contrôle des passeports en utilisant des moyens de pointe «afin de gagner du temps et assurer le meilleur accueil aux voyageurs», a indiqué à cette occasion le chef de la police des frontières au niveau du port d'Alger, Rachid Bouabbache. Il a ajouté que cette brigade créée dans le cadre des efforts de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) visant à améliorer la qualité des prestations, est chargée également d'effectuer des contrôles à bord du bateau dès son accostage au port dans le souci, a-t-il dit, de gagner du temps. La création de cette brigade intervient «en application des instructions du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, en vue de faciliter les procédures administratives pour les voyageurs». La brigade est composée de 36 éléments qualifiés et sera généralisée au niveau de tous les ports du pays, a-t-il ajouté. Dans le même contexte, le responsable a rappelé que des mesures similaires ont été prises par la direction générale de la Sûreté nationale au niveau de tous les ports et aéroports, citant notamment la suppression de la fiche de police et l'aménagement d'un couloir vert pour les personnes aux besoins spécifiques, les personnes âgées et les femmes enceintes.