Dans un communiqué de la Gendarmerie nationale émis mardi 9 août à 13 heure 56, «un homme pris en otage par un groupe de quatre personnes a été libéré par les gendarmes à Aïn Benian sur la côte ouest d'Alger. L'otage, un homme de 55 ans, a été libéré dans un «laps de temps très court» après l'annonce de son kidnapping, selon le communiqué repris par la Radio nationale. Le fils de l'otage a informé la gendarmerie de Dely Ibrahim à Alger du kidnapping de son père et ce, après avoir reçu mardi matin un appel téléphonique de la part des malfaiteurs lui réclamant une rançon de 500 000 DA, a détaillé la même source. L'appel téléphonique a été passé avec le portable de l'otage, selon la gendarmerie. L'enquête de la gendarmerie a permis de localiser le lieu de détention de l'otage à Aïn Benian. L'intervention des unités spéciales de la gendarmerie a permis la libération de la personne kidnappée et l'arrestation des preneurs d'otage, selon le communiqué. Plus de 21% des opérations de lutte contre la contrebande La lutte contre la criminalité et la réduction des accidents de la circulation constituent «des éléments essentiels» pour mieux assurer aux citoyens sécurité et quiétude, affirment des communiqués de ce corps de sécurité. Au cours d'une cérémonie d'installation du commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Hamdi Madani, en remplacement du colonel Gana Benaouda, appelé à d'autres fonctions, le colonel Moralent a affirmé que la lutte contre la criminalité et la réduction des accidents de la circulation constituent «des éléments essentiels» pour mieux assurer aux citoyens sécurité et quiétude. L'activité consacrée à la lutte contre la contrebande a connu une hausse de 21,37% durant le 2e trimestre 2016 par rapport à la même période de l'année précédente, a indiqué, mardi dernier, un bilan de la Gendarmerie nationale. Ainsi, durant ce trimestre, il a été enregistré une baisse dans les affaires liées à la consommation et au trafic de drogue par rapport à la même période de l'année précédente. Le trafic du carburant a également enregistré une baisse de 46,07% dans les quantités saisies, selon la même source. Par ailleurs, et sur le front social, une analyse comparative par rapport à la même période de l'année précédente fait ressortir une hausse de 78% des conflits sociaux et une baisse de 14% des attroupements. Sur ce chapitre, la situation s'est ainsi caractérisée par l'enregistrement de 429 cas de trouble à l'ordre public, représentant 5 cas par jour, ainsi que 691 cas de conflits sociaux, note la même source. Les causes principales de ces mouvements de contestation sont dues essentiellement au «manque d'alimentation en eau potable, au revêtement de routes, au raccordement aux réseaux d'assainissement, et à l'électricité et gaz naturel». «Ces préoccupations devraient être considérées comme étant une priorité des pouvoirs publics, qui n'ont ménagé aucun effort pour atténuer l'intensité des foyers de tension», relève-t-on. En outre et en matière de police judiciaire, le 2e trimestre de l'année 2016 enregistre l'établissement de «25 017 procédures et l'arrestation de 22 969 personnes», observe la même source, qui note une baisse de 6,09% par rapport à la même période de l'année 2015. «Cela reflète l'efficacité des dispositifs sécuritaires mis en place pour la sécurisation de l'environnement du citoyen». Il en est de même pour le droit commun dont la lutte contre ce type de criminalité a connu une «amélioration significative», représentée par une baisse de 4,25% par rapport à la même période de l'année 2015, notamment en ce qui concerne les atteintes contre les personnes et les biens. La criminalité organisée, d'une manière générale, a ainsi enregistré une baisse de 4,36% durant cette période, grâce aux «efforts consentis par les éléments des différents dispositifs mis en place, notamment aux frontières», souligne la même source. Pour faire face à la criminalité sous toutes ses formes, la Gendarmerie nationale assure «ne ménager aucun effort» pour la protection des personnes et des biens, la sécurisation des voies de communication et la lutte contre le crime organisé et la délinquance.