Durant le premier semestre de l'année en cours, la facture d'importation de sucre s'est chiffrée à 396,15 millions de dollars contre 438,82 millions à la même période de 2015, soit un repli de 9,72%. Selon les informations de l'APS auprès des services des Douanes, les quantités importées de sucre (de betterave brute, de canne à sucre, sirop de lactose...) ont enregistré une légère hausse à 1,06 million de tonnes (Mt) contre 1,05 Mt, en recul de 0,8% entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). La réduction de la facture d'importation s'explique par un recul des cours mondiaux des sucres roux et blanc en raison d'une bonne récolte mondiale de canne à sucre. C'est ainsi que le prix moyen à l'importation de sucre roux par l'Algérie a baissé à 350 dollars/tonne sur les 5 premiers mois 2016 contre 391 dollars/tonne à la même période de 2015 (-10,5%). Pour le sucre blanc, l'Algérie l'a acheté sur les marchés mondiaux à 503 dollars/tonne contre 526 dollars, soit une baisse de 4,4 % entre les deux périodes de comparaison. En 2015, les importations de sucre avaient diminué à 714,76 millions de dollars contre 861,04 millions en 2014 (-17%), tandis que les quantités importées avaient augmenté à 1,93 Mt contre 1,92 Mt (+0,5%). Recul des prix à l'importation sur les cinq premiers mois Les prix à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont, pour la grande majorité, baissé durant les cinq premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, a appris l'APS auprès du ministère du Commerce. Dans la catégorie des céréales, les prix ont reculé à 332 dollars/tonne (dollars/t) pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), à 196 dollars/t pour le blé tendre (-25%) et à 179 dollars/t pour le maïs (-13,1%). De son côté, le prix d'achat des poudres de lait s'est établi à 2 425 dollars/t contre 2 962 dollars/t (-18,1%). La baisse des prix à l'importation a également touché le sucre roux à 350 dollars/t (-10,5%) et les huiles brutes pour l'industrie alimentaire à 630 dollars/t (-19,6%). Pour la catégorie des produits d'épicerie, à l'exception des prix à l'importation du lait infantile (+4,3%) et du thé (+0,4%), ceux des autres produits ont enregistré une baisse. Ainsi, les prix à l'importation du concentré de tomate ont reculé à 1 175 dollars/t (-29,1%), le triple concentré de tomate à 861 dollars/t (-27,8%), les cafés non torréfiés à 2 063 dollars/t (-13,5%) et le riz à 527 dollars/t (-12,3%). Les pâtes alimentaires, quant à elles, ont été importées à 1 682 dollars/t (-8,8%) et le sucre blanc à 503 dolars/t (-4,4%). Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 913 dollars/t (-34,4%) et les pois secs à 534 dollars/t (-33,8%). En revanche, les prix à l'importation ont connu une hausse pour les lentilles à 1 088 dollars/t (+14,8%) et les pois chiches à 1 152 dollars/t (+8%). Quant à l'ail, il a été importé à près de 1 700 dollars/t, soit une hausse de 56,4% par rapport aux cinq premiers mois de 2015. En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 814 dollars/t (+17,45%) et les bananes à 739 dollars/t (+0,54%). Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines réfrigérées à 3 429 dollars/t (-15,87%), pour celles congelées à 3 029 dollars/t (-11,03%) et pour les poissons congelés à 1.516 dollars/t (-5,45%). Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 17 dont les cinq premiers sont la Nouvelle-Zélande (26,6% des importations globales), la France (19,7%), l'Argentine (18,5%), la Pologne (11,05%) et l'Uruguay (10,8%). Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 57,84% de la quantité totale importée. En matière d'importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 82,95% du total importé. Quant au sucre blanc, il est constaté qu'une autre société privée a dominé ce marché à hauteur de 39,2% des importations de ce produit alimentaire effectuées durant les cinq premiers mois de l'année 2016 par onze principaux importateurs. Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept avec près de 47% du total des importations, alors que pour le café torréfié, un seul importateur a réalisé à lui seul plus de 21% des quantités globales importées par 4 principaux importateurs. S'agissant du ciment, son prix moyen à l'importation a baissé à 64 usd/t contre 89 usd/t (-28%).