L'affaire des 47 personnes ayant obtenu des visas commerciaux au lieu de visas Hadj, et qui n'ont pas été refoulés vers le pays, a fait couler beaucoup d'encre à l'échelle nationale et internationale. A cet égard, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé avoir attiré l'attention de ses collègues aux déclarations aventurières concernant cette affaire, dont la polémique est ouverte dans un pays qui n'est pas le nôtre. Mohamed Aïssa a signalé que «l'enquête se fait à Alger en vérité, les visas étant octroyés à Alger. L'opérateur est un Algérien qui a agi à partir de l'Algérie, c'est pourquoi j'ai interpellé tout le monde pour ne plus commenter». Selon lui, cet incident, parce que nous le considérons ainsi comme un incident, car en règle générale, ce genre de pèlerin ou pseudo-pèlerin ou candidat au pèlerinage est refoulé carrément avec des commentaires médiatiques très négatifs. Ce n'est pas le cas pour nous, donc autant ne plus commenter et attendre les enquêtes qui sont déjà engagées au niveau d'Alger, avec premièrement la commission de suivi au niveau du ministère des Affaires religieuses et la cellule de crise au niveau du ministère des Affaires étrangères. Toutefois, Mohamed Aïssa a fait savoir que «nous savons où dénicher l'information parce qu'il y a deux ou trois portails pour activer ce processus. Nous pouvons être en mesure de connaître les responsabilités en temps opportun. Les médiatiser ou pas, cela reste du ressort des autorités chargées de l'enquête». Par ailleurs, il a souligné avoir interpellé ses collègues ainsi que les journalistes à s'intéresser au pèlerinage que nous réussissons de mieux en mieux et aux observations qui détectent les anomalies pour les médiatiser. «Je n'ai rien contre parce que cela nous permettra de nous corriger, de nous critiquer, de réajuster notre démarche et de revoir notre copie». Il est à noter que le ministre a effectué, mardi soir, une visite inopinée dans certains lieux d'hébergement des hadjis algériens pour s'enquérir de leur état d'hébergement et de restauration notamment. Mohamed Aïssa s'est entretenu, à l'occasion, avec certains hadjis qui lui ont exprimé leur satisfaction quant à leur prise en charge, alors que certains parmi eux se sont plaints de leur situation, notamment pour ce qui concerne l'hébergement, et l'état d'insalubrité dans certains hôtels. En réponse à leurs doléances, le ministre a promis de régler leur situation dans les plus brefs délais. Le ministre était accompagné par le directeur général de l'Office national du hadj et de la omra et coordinateur général du hadj.