La Société de cimenterie de Bénisaf (SCIBS) entrera dans la seconde phase du défi économique en prévision de l'exportation du produit fini de ciment ou en semi-fini de clinker vers l'étranger. Sachant qu'un clinker est un constituant du ciment artificiel, qui résulte de la cuisson d'un mélange composé d'environ 80% de calcaire (qui apporte le calcium) et de 20% de matériaux aluminosilicates (notamment les argiles qui apportent le silicium, l'aluminium et le fer. La SCIBS a augmenté son capital d'investissement étant donné que ce produit est de haute qualité et de la proximité de cimenterie du port de Bénisaf, telle est l'option de la direction générale. Ainsi est-elle passée à la vitesse supérieure en lançant une seconde chaîne de production du ciment. Le contrat a été signé avec un groupe chinois, CITIC, pour la réalisation de projets ambitieux. Tout est paraphé et il ne reste que le début des travaux de construction, a annoncé mercredi dernier au journal son directeur général M. Tanem Mokrane, dit Ali. Selon la fiche technique, cette nouvelle chaîne produira 1.800.000 tonnes de ciment par an. Elle produira du ciment fini ou en semi-fini, tel le clinker. Et, par conséquent, la production globale de la SCIBS grimpera à 3 millions de tonnes par an et couvrira la demande Au sujet de l'impact social, elle offrira 400 emplois indirects et la bagatelle de 1.500 autres emplois indirects. C'est une bouffée d'oxygène pour la population des jeunes en quête de travail, a indiqué le directeur général, M. Tanem Mokrane, dit Ali, lors de sa déclaration, mercredi dernier, au journal. Sa production actuelle est estimée à presque 1.100.000 tonnes de ciment ordinaire par an et elle a réalisé des chiffres d'affaires très considérables, ce qui a permis à la société de contribuer à des actions caritatives et d'aide à la collectivité locale et au mouvement associatif. Il est à rappeler que cette cimenterie est entrée en production en 1979 avec une de 500.000 tonnes par an à l'ère de la société étatique. Ensuite, elle a conquis le statut d'actionnariat avec un groupe Pharaon à hauteur de 35°/° et 65°/° pour le groupe GICA. Son effectif de travailleurs tous grades et postes confondus est chiffré à 411 en association avec un autre de 198 travailleurs de la société SMIF chargé de l'entretien et de la maintenance. Parmi eux, douze experts de nationalité pakistanaise ont été recrutés par le groupe Pharaon. Concernant le volet marketing, la société a humanisé sa relation commerciale avec ses clients. Toute relation avec le client se fera par un système électronique pour améliorer la prestation et satisfaire les clients en leur évitant des ennuis nés de l'ancienne pratique. Il sera opérationnel dans un délai de quinze jours a jouté Mr Tanem. Au niveau de la salle d'attente, le client s'inscrit et prendra un billet d'accès au service demandé. Ensuite, il sera appelé et accèdera au guichet. Cette action permettra d'éviter les attroupements et les désagréments causés aux agents du service commercial, ce qui n'existait pas auparavant. Côté travailleurs, le représentant des travailleurs M. Gherras Boucif a été catégorique : «La situation socioprofessionnelle de l'ensemble des travailleurs s'est nettement améliorée depuis l'installation de Mr Tanem à la tête de la SCIBS. 263 travailleurs ont bénéficié de promotions pour l'évolution de leur carrière.»