Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné, dimanche, «dans les termes les plus forts» les attentats terroristes qui ont frappé le Caire (Egypte) et Istanbul (Turquie) en provoquant plusieurs décès et blessés. Le Conseil de sécurité de l'ONU a «condamné dans les termes les plus forts» l'attentat terroriste qui a tué 23 personnes au Caire, la capitale égyptienne. «Les responsables de ce massacre devront rendre compte de leurs actes», a souligné le Conseil. Dans un communiqué de presse émis à New York, les 15 nations du Conseil de sécurité ont déclaré que l'attentat commis dans l'église Saint-Pierre, qui dépend de la cathédrale copte Saint-Marc du Caire, était une attaque «lâche et motivée par la haine». «Les membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l'une des plus graves menaces envers la paix et la sécurité dans le monde», selon le communiqué. Un peu plus tôt dimanche, une bombe a explosé à l'intérieur de cette église du Caire, située dans le quartier d'Abassiya, alors qu'une foule de fidèles était réunie pour assister à la messe. L'explosion a fait 23 morts et 49 blessés, dont dix dans un état critique, selon la presse. La presse locale a rapporté qu'une enquête préliminaire avait permis de déterminer que l'explosion avait été causée par une bombe remplie de 12 kg de TNT, un puissant explosif. Aucun groupe n'a encore revendiqué cet attentat. Le Conseil de sécurité de l'ONU a, également, condamné» dans les termes les plus vifs les odieux et lâches attentats terroristes» qui ont frappé la veille Istanbul, en Turquie, et fait au moins 39 morts et 155 blessés. Ses 15 membres réaffirment dans un communiqué que «le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations représente l'une des plus graves menaces à la paix et à la sécurité internationales». Ils insistent «sur le besoin de traduire en justice les auteurs, organisateurs, financiers et commanditaires des actes terroristes répréhensibles» et demandent à tous les pays «de coopérer activement avec le gouvernement turc et toutes les autres autorités dans ce domaine». Une voiture piégée avait visé samedi soir des policiers antiémeute déployés près du stade de l'équipe de football stambouliote du Besiktas, où un match avait pris fin une heure et demie plus tôt, avant qu'un homme ne se fasse ensuite exploser dans un parc voisin. Istanbul et Ankara, la capitale turque, ont connu ces derniers mois une vague d'attentats sur fond de situation sécuritaire détériorée.