Dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre le phénomène de trafic de stupéfiants et de substances psychotropes, en particulier dans les zones urbaines, les éléments de la Brigade de recherche et d'investigation (BRI) relevant de la sûreté de wilaya de Aïn Defla, ont procédé, mercredi dernier, à l'arrestation de deux personnes, l'un d'entre eux âgé de 43 ans et l'autre de 51 ans, ainsi qu'une jeune fille de 25 ans, originaires de la ville de Khemis Miliana. Et pour motifs de l'arrestation : leur implication dans une affaire de possession et trafic de stupéfiants et des substances psychotropes avec un délit d'outrage à une autorité publique par une fausse déclaration ainsi qu'un délit d'incitation à la possession et au trafic des stupéfiants et de substances psychotropes. L'opération a été soldée par la saisie de19,30 grammes de kif traité et de 83 comprimés stupéfiants, a-t-on appris de sources sécuritaires. Les faits remontent à la fin de la semaine dernière, où les mêmes services ont obtenu les informations indiquant la possession d'une quantité de kif traité par une fille, dissimulée à l'intérieur de son salon de coiffure sis au centre-ville et ce, dans le but de l'écouler auprès des étudiants universitaires. La perquisition du commerce en question a permis aux éléments de BRI de retrouver les 19,30 grammes de cannabis ainsi que les 83 comprimés dissimulés à l'intérieur du dossier de l'une des fauteuils de coiffure. Aussitôt, les deux sœurs, propriétaires de la boutique ont été conduites au siège de la brigade pour les interroger et les auditionner. Grâce à des enquêtes et des investigations approfondies et l'expérience des enquêteurs, il s'est avéré qu'un coup a été monté par les deux malfaiteurs aidés par la jeune fille pour impliquer les deux sœurs. Ainsi, les enquêteurs ont pu identifier l'auteur principal de la fausse plainte et son acolyte, ayant ébloui la jeune fille qui était en relation avec l'un d'entre eux pour dissimuler les produits sus-cités à l'intérieur du salon procéder à la déclaration fictive par téléphone. L'aide de moyens techniques, a permis aux enquêteurs d'arrêter les coupables successivement, au cours de la semaine et soumis à des procédures juridiques nécessaires dans pareils cas. Après l'achèvement des procédures d'enquête judiciaire à l'encontre des mis en cause, ils étaient présentés devant le parquet près le tribunal de Aïn Defla, puis déférés devant le juge d'instruction, qui les a mis en détention provisoire en attendant leur jugement.