Les exigences de l'accroissement et les complications de disponibilité de terrains dans le noyau central et au périmètre de la ville de Hadjout, ont conduit les pouvoirs publics a remmailler le PDAU et à l'aménagement d'un nouveau plan d'occupation du sol (POS H), pour l'extension de la ville vers la sortie sud. Ce nouveau pôle urbain a fait l'objet d'une visite d'inspection du wali de Tipasa, Moussa Ghellai, qui a insisté sur l'utilisation intelligente et économe de ces assiettes foncières dégagées sur des terres à haute valeur pédologique. Dans ce nouveau POS, il a été introduit des équipements publics de haute facture pour relever les fonctions urbaines de la ville, appelée à devenir une sous-métropole. Le responsable de l'exécutif a fait une halte à l'école paramédicale (400 postes de formation et un internat de 160 lits) réalisée sur une superficie de 7 124 m2 avec une AP de 557 millions DA. Cette école étant achevée, il ne reste que sa dotation en équipements pour être fonctionnelle la prochaine rentrée de septembre 2017. Dans le prolongement de ce projet, le wali a supervisé un institut d'enseignement professionnel (IEP), spécialisé dans l'hôtellerie et le tourisme (600 postes de formation, et un internat de 300 lits.) Cet institut est à un taux d'avancement physique de 85% et ouvrira ses portes à la prochaine rentrée de la formation professionnelle, prévue en février 2017. Une nouvelle zone d'habitat est également prévue sur ce POS avec la réalisation de 820 logements publics locatifs. Ce programme a été entièrement achevé, «et ne reste que les travaux de viabilité et de réseaux divers qui seront entamés incessamment». Il y a lieu de noter que concomitamment à ce programme, il a été réalisé un lycée, un CEM et un groupe scolaire pour assurer toutes les commodités nécessaires aux futures bénéficiaires de ces logements .Toujours dans ce même POS, et outre l'institut national spécialisé dans la formation professionnelle, le wali s'est rendu au chantier de 150 logements LSP, qui accuse,a-t-il noté, «beaucoup de retard», et dont les travaux sont à l'arrêt, si bien que les bénéficiaires ont exprimé leur mécontentement au wali. A ce titre une réunion est prévue avec le promoteur et le maitre d'ouvrage pour dénouer cette situation qui n'a que trop duré (taux d'avancement 60%.) Le nouveau siège de la daïra, implanté sur ce POS, a été également passé en revue par le wali. Une enveloppe financière de 171 millions DA a été allouée pour la réalisation de cette infrastructure, avec une architecture au style arabo-mauresque, et ce sur une superficie de 10 000m2 (surface bâtie 2 280m2, taux d'avancement 80 %). Dans la commune de Merad, le responsable de l'exécutif a rendu visite au nouveau centre d'enfouissement technique (CET) réalisé avec une AP de 250 millions DA, pour prendre en charge 07 communes. Le casier réalisé sur une superficie de 2 ha, traitera 100 tonnes de déchets par jour. Il y a lieu de préciser que le CET de Sidi Rached, est saturé et fait l'objet actuellement de travaux d'extension pour augmenter ses capacités. Un programme de 450 logements publics locatifs, et 112 logements assure-immo, ont été au menu de cette visite. A l'issue de sa rencontre avec les représentants du mouvement associatif, le wali a déclaré que la daïra de Hadjout a bénéficié de 19 milliards DA au cours des deux derniers quinquennats. Au titre des PCD, il a été alloué 1,2 milliard DA à la wilaya en 2016 : Hadjout a bénéficié de deux (02) opérations, et Merad de trois (03) opérations. Nous avons appris également que la commune de Hadjout a dégagé sur son budget, une somme de 4 milliards de centimes pour réhabiliter le marché du 18 février. En outre, il y eu lieu de souligner que lors de lavisite du wali, les autorités locales de Hadjout, sont allés jusqu'à «cacher la saleté» qui prévaut depuis des lustres dans la ville. En effet, seul l'itinéraire du wali qui a été laborieusement nettoyé et on pouvait constater de visu que les agents communaux, chargés du nettoyage des rues principales ou devait passer la délégation, ont commencé à procéder au ramassage des ordures dès 5h du matin, chose tout à fait inédite dans cette ville. En outre, seuls les associations apparentées avec les élus locaux ont pu faire le déplacement, et c'est ainsi que Hadjout a été citée comme «la perle» de la Mitidja. Cette appellation prouve, si besoin est, que le staff de l'APC de Hadjout se confine dans le silence, le laxisme et le mensonge, en ce sens cette ville est des plus sales de la Mitidja.