Encore une fois, une tentative d'enlèvement d'un enfant de six ans en plein jour dans une rue mouvementée au cœur de la ville a échoué lorsque la victime s'est mise à crier pour attirer l'attention des passants et de sa mère qui l'avait laissé à un moment d'inattention devant une boutique 13 février 2017, a appris La Nouvelle République de certains témoins oculaires. Deux femmes criminelles se sont approchées de près et l'ont pris par la main pour traverser la rue mais elles ont réussi à s'enfuir chacune de son côté en abondant la victime par la suite. De nos jours le phénomène du kidnapping est devenu une monnaie courante dans notre pays et dans presque toutes les wilayas et ses environs. la population annabie vit toujours dans une immense peur et inquiétude présente chez nombreuses familles qui ont des enfants en bas âges. Le plus dramatique cas ce fut celui des deux petits enfants Ibrahim et Haroun âgés de 9 et 10 ans qui avaient été enlevés mi-mars 2013 du bas de leurs immeubles UV 13 et 18 dans la localité de Ali Mendjeli à Constantine puis retrouvés plusieurs heures après morts l'un dans une valise et l'autre dans un sac en plastique à ordures. Or, le plus récent est celui d'un enfant de 7 ans qui a été libéré des mains de trois violeurs issus de la même famille, après avoir été enlevé et subi des agressions sexuelles, a-t-on appris samedi de sources digne de foi. L'enfant avait été enlevé dans la nuit du 13 au 14 mai 2016 alors qu'il sortait de son domicile familial au coeur d'Annaba pour faire des courses avant qu'il ne soit enlevé par ses ravisseurs âgés de 26 à 32 ans et détenu six heures dans une cave où il a été victime d'agressions sexuelles. Une écolière de 10 ans kidnappée et violée par des inhumains En effet, la vermine sévit encore et continue d'agir en offensant toutes les règles, les lois et surtout les paroles divines. Cette fois c'est le tour d'une autre petite écolière de 10 ans qui a été enlevée par des crapules sans foi ni loi le 06 avril 2014 pendant qu'elle se trouvait près de son école primaire Bouamama située dans la cité de la Plaine Ouest à Annaba qui est une région où il y a beaucoup de trafiquants et moins de policiers. Or, les ravisseurs au nombre de deux individus ont pu embarquer la fillette sans attirer l'attention de personnes dans leur véhicule pour prendre un chemin vers l'extérieur de la ville, a-t-on appris de source fiable et sûre. Heureusement que sa copine de classe qui a remarqué le manège a vite donné l'alerte qui a permis aux policiers d'entamer des recherches un peu partout au niveau de la ville. Ce n'est que vers 18 heures que la victime a été relâchée par ses kidnappeurs au niveau de la côte près de la plage Rizi Amor dans un état lamentable après avoir été indique-t-on violée à tour de rôle par ses bourreaux sinon animaux et inhumains. Quel supplice devrait-on leur afficher si ce n'est pas la pendaison ? La petite fillette a été évacuée vers l'hôpital Ibn Rochd là où le médecin légiste a confirmé le viol collectif, a-t-on souligné. A noter que les éléments de la brigade des mineurs relevant du Central de police a ouvert une enquête profonde pour trouver la piste des auteurs de cet acte ignoble qui ne peuvent être que des repris de justice. Une femme déguisée en sage- femme kidnappe un nouveau- né à l'hôpital Par ailleurs et selon les récentes informations dont nous disposons, un spectaculaire kidnapping est survenu le 18 novembre 2013 au service d'accouchements de l'hôpital Ibn Rochd d'Annaba en plein jour et devant plusieurs témoins oculaires, informent des sources sécuritaires. C'est en effet vers 13 heures, le moment où une foule de familles des patientes sont debout présents devant le portail de ce service médical que l'action a eu lieu. Or, une femme âgée de 45 ans a saisi l'occasion idéal pour passer à l'acte avec un sang froid en se déguisant en sage-femme avec une blouse blanche pour s'introduire à l'intérieur du bloc. Elle s'est retrouvée devant plusieurs femmes allongées sur des lits tenant leurs nouveau-nés dans les bras, cette diabolique femme demanda alors aux mamans de lui remettre les bébés qui n'ont pas encore été vaccinés, seule une femme originaire de la ville a donné son nouveau- né de sexe masculin qui fut illico presto arraché des mains de sa maman, indique-t-on. La kidnappeuse avait pris la fuite sur le champ par la sortie principale pour sauter à l'intérieur de la voiture de son complice une Attos blanche selon les descriptions données par des agents de sécurité qui n'ont pas pensé un seul instant à un tel crime. La malheureuse maman est restée sur le choc juste après avoir su la mauvaise surprise, révèle-t-on. Les policiers du 3 ème arrondissement urbain se sont rendus immédiatement sur place une fois avoir été informés. Des barrages ont été aussitôt dressés sur les axes principaux extra-muros principalement vers la sortie de la ville pour retrouver le véhicule et surtout arrêter les auteurs. Pendant toute une journée d'investigation, les enquêteurs sont arrivés au bout de leur piste en neutralisant les kidnappeurs à la frontière algéro-tunisienne et retrouver le nouveau- né qui était près à être introduit dans un trafic d'enfants. Une enquête fut ouverte par les services sécuritaires afin de déterminer les circonstances exactes et les causes réelles de ce scandale. Rappelons aussi qu'au lieudit Kharaza il avait été enlevé vers la fin du mois de février 2012 un petit enfant de 5 ans au moment sa mère qui était fautive de l'envoyer lui acheter chez l' épicier du quartier. La victime fut kidnappée dans des circonstances toujours inconnues. Ses parents avaient signalé sa disparition depuis déjà un bon moment mais les recherches entamées pour trouver sa piste restaient sans résultat. Au moins d'un mois déjà, c'était nous informent des sources policières le troisième enlèvement d'enfants commis au chef- lieu de la wilaya d'Annaba après celui d'une petite fillette qui avait été enlevée tout près de son école dans la même localité. Les services de sécurité avaient lancé des investigations dans le but de démanteler le réseau qui active dans cette dangereuse filière du nouveau banditisme à l'est algérien. Le cas aussi du dénommé Aissa H originaire de Annaba qui était victime du kidnapping de ses deux fils âgés respectivement de 5 et 6 ans par leur mère de nationalité tunisienne. frappé d'un désarroi, le pauvre bonhomme se rendit en Tunisie pour déposer une plainte contre son ex-épouse qui avait su ficeler un dossier contre lui dans la justice tunisienne. Celle-ci prononça alors à l'encontre de la victime un versement d'une pension alimentaire de 400 DT pour qu'il puisse voir seulement ses deux enfants. Le pauvre homme ne sait désormais plus comment peut-il obtenir ses fils ? Le même phénomène des enlèvements se poursuit mais se diffère également dans les diverses situations. Un fait dramatique était aussi celui d'une famille aisée habitants la ville d'Annaba quand leur fils âgé de 11 ans avait échappé miraculeusement à une tentative de kidnapping en plein jour au cœur du centre ville à proximité de la salle du cinéma Ifriqiya. La victime dont le père qui est connu dans le milieu des affaires notamment un riche entrepreneur avait été en sortant de l'école accostée par quatre malfaiteurs armés de couteaux qui étaient à bord d'une voiture voulant l'enlever pour demander selon l'enquête préliminaire une rançon à son père. Le petit garçon accompagné par son camarade de classe en voyant ses ravisseurs qui voulaient l'attraper il n'avait même pas réfléchi comment traversée la route pour se sauver et là il fut renversé violement par un véhicule lui occasionnant de graves blessures aux jambes. Les kidnappeurs avaient illico presto pris la fuite au moment de l'accident, nous informe-t-on. Les éléments du 7 ème arrondissement avaient aussitôt déclenché une enquête pour trouver la piste des présumés auteurs. le plus étonnant cas similaire fut celui d'un ancien pigiste au journal El watan qui avait été mis à la porte par le directoire un certain D.A d'ailleurs suite à ses fabuleuses arnaques. L'homme en question avait exécuté son propre kidnapping le 23 septembre 2003 dans le but d'avoir un titre dans les annales de la presse écrite et surtout pour ne pas se présenter à son procès au tribunal correctionnel. Son affaire avait été démasquée par les services de police de la wilaya de Annaba qui avaient conclu dans leur enquête que suite à une plainte de l'ex wali Mellizi Tahar pour faux et usage de faux d'un diplôme de magister falsifié déposé par l'accusé et victime dans un dossier pour obtenir un agrément d'une école de formation de correspondants. Son faux kidnapping s'était déroulé d'après ses témoignages à la police sur le cours de la Révolution et sans le moindre témoin, chose qui est vraiment étrange, le centre-ville grouillait jour et nuit de monde pour un vrai faux scénario monté de toutes pièces afin d'éviter son procès le 24 septembre de la même année. Certainement l'opinion publique s'interroge toujours sur le sort de cette affaire du faux et usage de faux non classée dans les annales judiciaires qui notamment demeure pendante et non encore élucidée par les enquêteurs chargés des kidnapping et du dossier en question. Affaire à suivre...