Les étudiants en médecine dentaire et les étudiants en pharmacie, en arrêt de cours depuis trois mois, ont entamé mardi passé une grève de la faim. Face à cette situation, le département de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique rassure que leurs revendications objectives ont été prises en charge. Intervenant sur les ondes de la chaine I, le directeur de la Formation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Boukezzata, a affirmé, hier, que leurs revendications «objectives» ont été prises en charge. Des assemblées générales seront organisées, dès aujourd'hui, pour examiner les revendications des étudiants et tenter de trouver des solutions à un conflit qui menace de durcir. Par la même occasion, le directeur de la Formation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Boukezzata a souligné que pour faire face à cette situation, et dans le but de trouver les solutions satisfaisantes, le département invite tous les étudiants en médecine dentaire et en pharmacie à des négociations assurant que «les portes du dialogue restent toujours ouvertes». Le même responsable a averti les étudiants qui sont en grève depuis trois mois, que «si cette dernière se poursuivait, leur année sera annulé», tout en expliquant que que ce n'est pas à l'administration de décréter celle-ci, rappelant que cette décision échoit aux commissions pédagogiques et scientifiques. Quatre étudiants en médecine dentaire ont été évacués à l'hôpital Suite à la grève qu'ils mènent depuis trois mois pour faire aboutir leurs revendications, et la grève de faim qui a été entamé depuis mardi passé, quatre étudiants en médecine dentaire ont été évacués à l'hôpital, jeudi passé. Ces quatre étudiants de médecine dentaire de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou ont été évacués à l'hôpital, et une autre étudiante a aussi été évacuée vers le CHU d'Oran. Au cinquième jour de leur mouvement de grève, «leur santé s'est dégradée», selon une source médicale. A Constantine, certains ont décidé de bloquer les accès à leur faculté suite au refus de leur administration de leur accorder une des salles du campus où il serait possible d'héberger les étudiants en grève de la faim. Ces derniers ont tout de même décidé de camper à l'extérieur de l'enceinte de la faculté, comme le montrent des images massivement partagées sur les réseaux sociaux. Dans les facultés de Tizi Ouzou, Oran, Annaba ou Blida, le mode opératoire est identique. Des étudiants de la faculté de médecine dentaire ont entamé la même journée une grève de la faim, suite à l'appel du Syndicat national des étudiants en médecine. Il est à rappeler que la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), a annoncé, dans un communiqué, avoir rendu visite aux étudiants de la faculté d'Oran. La délégation a dit regretter que ces grévistes soient obligés de recourir à une action radicale pour espérer se faire entendre, et ce à la veille de la commémoration de 55 ans d'indépendance de l'Algérie. L'ONG a également souligné qu'il est regrettable que les administrations universitaires ne soutiennent pas non plus leurs étudiants, dénonçant à la fin de leur communiqué cette «attitude regrettable».