Le palais de la culture et des arts «Mohamed Boudiaf» de Annaba, accueillera du 25 au 28 mars courant, le Salon international du Tourisme. La manifestation s'inscrit en droite ligne avec la feuille de route élaborée par le ministère chargé de ce secteur. C'est-à-dire valoriser les énormes potentialités de l'Algérie touristiques et culturelles; deux secteurs qui se complètent et auxquels le gouvernement accorde de l'importance dans la construction d'une identité économique propre à l'Algérie. D'où la nécessité de valoriser l'important potentiel touristique mondialement reconnu. Plusieurs pays ont déjà annoncé leur participation, entre autres des pays arabes tels la Tunisie, le Maroc, le Bahreïn, l'Arabie Saoudite, la Turquie, les Emirats, l'Egypte... Cette valorisation se fera, notamment, à travers des projets phares mis en œuvre par des agences comme l'Office national algérien du tourisme (ONAT), la Fédération algérienne de l'hôtellerie; celle de l'artisanat et autres créées à cet effet. Ils se présenteront à cette manifestation avec des projets prioritaires mis en œuvre par l'un et l'autre des deux ministères. L'ambition est de faire connaître l'image touristique algérienne à travers une meilleure visibilité de son potentiel entièrement rénovée. Un environnement assaini et un cadre de vie attrayant. Un potentiel premium autour de la palmeraie du Sud, les lacs naturels, les zones préhistoriques, les sites archéologiques, les us et les coutumes d'une richesse historique et culturelle majeure. Ces sites à forte potentialité touristique ont connu une reconnaissance et un rayonnement international au lendemain de l'indépendance. Ils nécessitent aujourd'hui une valorisation et un grand effort de communication pour permettre une fréquentation, significative et pour entretenir une économie touristique qui assurerait un certain niveau de vie aux populations. C'est ce que le gouvernement tente de faire depuis des années en œuvrant à la réhabilitation des différents sites archéologiques. En créant aussi des sites pilotes de mise en valeur d'un tourisme lacustre respectueux de l'authenticité et de l'environnement comme dans la wilaya de Tarf. L'objectif principal est de les réhabiliter sur des bases culturelles et sociales et mettre un terme à l'apparence d'abandon que l'on relève ces dernières années. D'où la démarche préconisée par les experts en matière d'économie à base de tourisme et de culture cumulant le social, l'environnement et l'économique. Ce salon international devrait permettre de revitaliser l'héritage touristique et culturel algérien et de réaliser sa connexion thématique avec l'histoire du pays. Comme il devrait permettre de parachever cette tendance où sera mis en relief le patrimoine d'un passé perçu comme intangible associé au renouveau de celui culturel algérien. L'environnement est déjà en place pour la mise en tourisme, des arts et culture nationale, et pour maintenir les liens avec notre histoire. A ce niveau, il ne sera pas question de répéter l'histoire, mais d'améliorer l'existant pour créer les conditions optimum au développement du tourisme mémoriel et cultuel en Algérie. Ce sera aussi l'occasion pour réaménager les sites archéologiques et d'en faire un circuit de visite touristique connecté avec la culture locale. A ce salon international de Annaba, chaque pays participant se présentera avec les principaux acteurs pour exposer et présenter son patrimoine touristique et culturel. A l'image des Tunisiens qui seront plus d'une cinquantaine avec leur armada et des troupes folkloriques. D'autres comme les Egyptiens seront à pieds d'œuvre dans les prochains jours pour réussir leur salon. Aux côtés des nombreuses agences de voyage et de tourisme, tous se sont fixés rendez-vous pour le 25 de ce mois date d'inauguration du salon de Annaba. Ils prendront possession du palais de la culture Mohamed Boudiaf. De son esplanade surtout où se côtoieront des troupes de danses, de chants, musiques d'habillement traditionnel, de dégustation de plats hérités des lointaines contrées de ces pays. Les grosses cylindrées du tourisme et de la culture nationale seront présentes. Troupes folkloriques, habits traditionnels, plats de cuisine héritée de nos aïeux et qui font partie de nos et coutumes seront présents à ce rendez-vous où se mêlent tourisme et culture. Pour les mêmes experts interrogés, il y a lieu de lancer une réflexion tendant à réactualiser l'inventaire général du patrimoine culturel dans nos villes, documenter les sites et biens culturels inventoriés, procéder à des aménagements touristiques de ces sites afin de les mettre en tourisme, réaliser dans les différentes villes des équipements de confort pour permettre aux touristes de passer plus de temps à la découverte de ces villes d'histoire et de culture. Cela ne pourrait se concevoir sans intégrer la culture et l'exportation de celle-ci, en accompagnant les mouvements des hommes et femmes de culture à l'extérieur du pays, pour leur permettre d'exercer convenablement leur métier, ou de créer des projets culturels.