L'Algérie réaffirmera certainement en Jordanie ses positions incessibles concernant le règlement pacifique des conflits, le principe de non ingérence dans les affaires internes des pays par des parties étrangères, qui ne font que compliquer généralement le règlement des conflits existants au sein du monde arabe plus particulièrement. En ce début d'année 2017, M. Messahel avait réitéré la conviction de la diplomatie étrangère algérienne en affirmant que : «L'Algérie est attachée à une base diplomatique ancrée, celle de la consécration du principe de non ingérence dans les affaires internes des pays, le respect de leur souveraineté, et l'adoption d'une approche politique basée sur la solution politique à travers le dialogue inclusif, et la réconciliation nationale pour le règlement des conflits qui secouent certains pays arabes». Des efforts intenses ont été consentis par la diplomatie algérienne pour rapprocher les points de vue des parties en conflit afin de parvenir à des règlements politiques. Pour rappel, jusqu'en septembre prochain, l'Algérie assurera la présidence du conseil ministériel de la Ligue arabe, y seront analysés, développés les moyens de lutte contre le terrorisme, et le crime organisé transfrontalier. M. Messahel représentant de l'Algérie à la réunion ministérielle préparatoire au sommet arabe prévu aujourd'hui en Jordanie, ne se privera pas de conférer aux actions arabes plus d'efficacité pour le règlement des conflits ,et les moyens de les régler par de «fortes propositions» dans le cadre de la lutte antiterroriste. En marge de la réunion ministérielle préparatoire au sommet arabe prévu aujourd'hui en Jordanie, sur les proposions de l'Algérie concernant la résolution des conflits et la lutte contre le terrorisme, M Messahel a déclaré qu'il y a deux questions qui préoccupent les pays arabes, à savoir «la multiplication des conflits et les moyens de les régler, ainsi que le phénomène du terrorisme». Dans ce sens, M. Messahel a expliqué que pour la résolution des conflits, l'Algérie a depuis longtemps plaidé contre toute intervention militaire, partant du principe que les interventions de ce genre «ne règlent pas ces questions». «Au contraire elles (les interventions militaires) compliquent les situations et conduisent au chaos», a affirmé le ministre. «Nous avons toujours suggéré le règlement pacifique et le dialogue pour le règlement des crises, qu'il s'agisse de la Libye, de la Syrie ou du Yémen. Une voie de règlement qui préserve la souveraineté et l'unité des pays arabes, loin de toute ingérence», a-t-il souligné, rappelant que l'«Algérie a toujours eu son approche et sa contribution en matière de résolution des conflits. Et ce dossier est l'un des plus importants dans l'ordre du jour de ce sommet». S'agissant de la lutte antiterroriste, a-t-il poursuivi, «là aussi nous avons une expérience à partager. Nous participons à toutes les réunions arabes en lien avec ce dossier à tous les niveaux», rappelant que cette question est inscrite au menu d'autres mécanismes arabes telles que les réunions des ministres arabes de l'Intérieurs et de ceux en charge du secteur de la Justice. M. Messahel a rappelé qu'à chaque occasion, l'Algérie «présente son approche et des idées qui sont partagées», précisant que dans les communiqués qui vont sortir aujourd'hui, (au terme des réunions préparatoires au sommet), «il est fait référence à plusieurs réunions qui ont été tenues en Algérie, que ce soit sur la déradicalisation, la démocratisation ou sur la prochaine réunion concernant la réconciliation nationale prévue très prochainement à Alger». Pas moins de cent (100) observateurs seront dépêchés en Algérie par la Ligue des Etats arabes à la fin du mois en cours en prévision des législatives du 4 mai, a indiqué la directrice du secrétariat des affaires des élections à la Ligue arabe, l'ambassadrice Nadia Habri