Il ne faut surtout pas s'attendre à ce que la nouvelle équipe dirigeante de notre football réalise des miracles ou encore des résultats probants. Même s'ils feront tout pour répondre aux attentes des mordus du ballon rond, leur tâche paraît extrêmement difficile, voire même impossible. Pourquoi ? Ce n'est nullement du pessimisme ou du défaitisme mais l'environnement exécrable dans lequel évolue cette discipline donne un aperçu de ce qui attend Zetchi et son équipe. Car, même animés d'une volonté de fer et d'une détermination sans faille, il leur faudrait également des nerfs d'acier pour faire face à toutes les entraves et les embûches qu'ils auront à rencontrer durant leur exercice. Sincèrement, le milieu de notre football n'inspire pas à être optimiste. Le tableau est si noir que le blanchir serait vraiment un coup de maître. Zetchi et ses collaborateurs possèdent-ils la baguette magique pour assainir un milieu, autant le dire pollué ? Théoriquement, c'est dans les cordes du nouveau patron de la FAF, aguerri par tant d'années d'expérience à la tête du PAC où la politique de formation est un modèle unique en son genre. Dans la pratique, en revanche, c'est toute une autre histoire parsemée d'obstacles aussi insurmontables les uns que les autres. Mais bon, cela ne veut pas dire qu'il faut baisser les bras avant même d'avoir commencé. Qui ne tente rien, n'a rien dit-on et ce football mérite vraiment d'être sauvé et remis sur les bons rails. Certes, ce n'est pas du tout facile de redresser la situation mais ça vaut tout même la peine d'essayer. L'aventure sera longue pour la nouvelle équipe dirigeante de notre football manifestement résolue à lui rendre son lustre d'antan. Mohamed Raouraoua a investi sur l'équipe nationale et il a réussi, Zetchi veut, quant à lui, mettre à profit son expérience pour relancer le football local. Réussira-t-il dans sa mission ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite.