L'Alliance du Mouvement de la société pour la paix et du Front du changement (MSP-FC) a estimé dans son programme électoral pour les législatives du 4 mai diffusé sur son site électronique «hmsalgérie.net», que la réalisation des objectifs de développement est tributaire de trois principaux secteurs. Le secteur public qui se charge des besoins fondamentaux du citoyen et de la consolidation de l'économie nationale, le secteur privé qui doit assumer un rôle essentiel et permanent et, le secteur de la solidarité appelé à gérer les institutions issues du mouvement des fonds de la Zakat et des wakfs. Pour eux, l'édification de l'Algérie de demain exigeait du temps, de la stabilité et une bonne gouvernance, considérant que «l'exploitation des ressources que recèle l'Algérie exige stabilité, temps et bonne gouvernance, à travers un programme bien ficelé et une lutte acharnée contre la corruption». L'Alliance MSP-FC qui participe à ces joutes électorales avec 610 candidats répartis sur 51 listes défendront un programme électoral, le programme électoral, fruit, disent-ils, d'un effort collectif des cadres et instances du MSP élaboré avec le concours d'intellectuels et d'économistes, en plus de 130 cadres des commissions sectorielles spécialisées. Ce programme, ont-ils fait observer, qui décline l'approche politique et économique du MSP-FC, définit les objectifs de développement à la lumière de sa vision économique morale, civilisationnelle et humaine qui se réfère aux préceptes de l'Islam en termes d'équité, de justice et de sécurité sociale, en tenant compte de l'intérêt général et privé à tous les niveaux de l'activité économique en faveur des générations actuelles et futures. Le programme de cette Alliance qui propose une Constitution consensuelle, met en avant les facteurs favorisant la stabilité politique et sociale, principalement, la consécration des gouvernements consensuels garantissant de larges majorités parlementaires. L'Etat, doit jouir d'une stabilité permanente et fasse preuve d'une grande efficacité dans la gestion des affaires du citoyen, outre le développement de l'industrie, de l'agriculture et des services pour la réalisation de l'autosuffisance nationale, l'augmentation des revenus, à travers l'exportation hors hydrocarbures, l'encouragement de la diversification du produit touristique, la planification et la gestion d'une transition énergétique réussie à l'horizon 2030. Evoquant les réformes à entreprendre, L'Alliance fait cas de la réforme politique, la stabilité de l'Etat, la réforme administrative, la réforme bancaire et monétique, la réforme douanière, la réforme fiscale et des assurances, la réforme des systèmes d'éducation, de formation et de recherche scientifique, la réforme morale et éducative, la réforme du système de participation sociétale, la réforme de la justice et du système législatif, la réforme du système des relations extérieures, outre les volets régionaux et internationaux. Pour la concrétisation de ces réformes, L'Alliance plaide pour des règles garantissant la citoyenneté, la dignité du citoyen, la justice et l'Etat de droit, la formation et la qualité de l'enseignement, les normes de bonne gouvernance, de planification et de prospective, le mode de développement, l'économie participative, la garantie et la diversification des ressources de financement ainsi que le développement des valeurs positives de la société, la standardisation et la consécration de l'activité externe du développement.