Le secteur de la Formation et de l'enseignement professionnels à Tizi Ouzou a été paralysé, hier lundi, par un mouvement de grève initié par le syndicat d'entreprise des travailleurs de la formation professionnelle (Setep) pour, lit-on à travers une déclaration rendue publique, avant-hier, « la situation que vivent les travailleurs dans la région ». Et, poursuivent-ils, interpeller le ministère de tutelle sur les reports successifs dans la promulgation du statut particulier des travailleurs du secteur. « La récente promotion exceptionnelle sélective excluant le corps des formateurs, des ATP et le corps de la surveillance n'est qu'une provocation de trop aggravée par une communication méprisante», indiquent les rédacteurs du document. Les promesses répétées à plusieurs occasions, mais non tenues, de la révision du statut particulier des travailleurs de la formation professionnelle, dépassé et bloqué pour des raisons fallacieuses, constituent, déplorent les syndicalistes du Setep, un déni de justice qui plonge les travailleurs dans un désespoir de voir une amélioration de leurs conditions, surtout que le coût de la vie est devenu insupportable pour la majorité d'entre eux. Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de la formation professionnelle (Setep) dans la wilaya de Tizi Ouzou organise une journée de protestation, aujourd'hui, pour dénoncer, écrit-il, dans une déclaration rendue publique, hier, "la situation que vivent les travailleurs dans la région" et "interpeller le ministère de tutelle sur les reports successifs dans la promulgation du statut particulier des travailleurs du secteur". Dans son document, le Setep explique que "la récente promotion exceptionnelle sélective excluant le corps des formateurs, des ATP et le corps de la surveillance n'est qu'une provocation de trop aggravée par une communication méprisante". Pour ce syndicat, les promesses répétées à plusieurs occasions, mais non tenues, de la révision du statut particulier des travailleurs de la formation professionnelle, dépassé et bloqué pour des raisons fallacieuses, constituent un déni de justice qui plonge les travailleurs dans un désespoir de voir une amélioration de leurs conditions, surtout que le coût de la vie est devenu insupportable pour la majorité d'entre eux. Les rédacteurs du document ont également interpellé la Fédération de la formation et de l'enseignement professionnels pour, disent-ils, sortir de son long et incompréhensible mutisme et prendre en charge ces revendications légitimes. «C'est une occasion qui lui est offerte pour redorer son blason et récupérer, un tant soit peu, sa crédibilité entamée vis-à-vis des travailleurs du secteur », écrivent les syndicalistes du Setep. Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de la formation professionnelle (Setep) a, en outre, dénoncé « les comportements, méprisants », de certains directeurs à l'adresse des travailleurs, en général, et des syndicalistes, en particulier. Principalement, a déploré ce syndicat, les comportements d'anciens syndicalistes, devenus gestionnaires. Certains gestionnaires, font-ils observer, se comportent comme de véritables tyrans et remettent purement et simplement en cause l'exercice du droit syndical, et d'autres considèrent leurs établissements comme un bien privé, foulant aux pieds la réglementation et s'inscrivent en porte-à-faux de la politique et la morale même qui doit prévaloir dans le secteur. « Cette action de protestation n'est qu'une première », concluent les rédacteurs du document, menaçant au passage de recourir à d'autres actions dans le cas où leurs revendications ne seront pas prises en charge.