Le ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, a réuni avant-hier à Alger, les responsables de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), et son partenaire social, a indiqué un communiqué du ministère. Le ministre de l'Industrie et des Mines, après avoir passé en revue les difficultés rencontrées par les gestionnaires du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, en vue de la relance de la production par sa réactivation qui passe par l'octroi d'une enveloppe qualifiée de conséquente, pour lever les contraintes techniques, et financières influant négativement sur les performances espérées, s'est instruit ce lundi lors d'une rencontre avec le P-DG et le président du Conseil d'administration d'un autre poids lourd de l'industrie mécanique en l'occurrence la Snvi. A cette réunion à laquelle ont assisté les directeurs généraux des filiales, ainsi que des représentants du syndicat, il a été fait «un état des lieux de la situation qui prévaut dans cette entreprise, également au sujet des perspectives et des opportunités existant pour son développement», relève-t-on dans le document qui stipule, que le ministre a entendu les explications sur le management, la gouvernance, le climat social au sein de la société relatifs aux problèmes financiers et techniques auxquels fait face la Snvi. Dans ce contexte, les responsables de la société ont évoqué, entre autres, «les modalités de financement des projets, jugées inadéquates avec les procédures de leur réalisation». Ils ont, à ce titre, proposé que la convention qui lie la Snvi aux banques partenaires «soit modifiée afin de l'adapter aux besoins de la société dans le cadre de son plan de développement», a souligné la même source. Alors, que le ministre a insisté, d'abord, sur l'importance de remédier aux problèmes de gestion qui constituent «un frein» au développement de l'entreprise et a instruit les cadres de la Snvi à formuler des propositions pour toutes les carences et les insuffisances constatées afin d'atteindre les objectifs tracés à moyen et long terme dans le cadre de son plan de développement. Il a, en outre, appelé la société à étendre son portefeuille d'activités à la sous-traitance et la fabrication de pièces de rechange afin d'accompagner la politique nationale de développement de l'industrie mécanique et automobile», ce qui suppose la création d'un tissu composé de PME/PMI, synonyme de création d'emplois, et une politique de formation dans les filières concernées d'ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés en mécanique automobile. Les propositions de M. Bedda sur le moyen et longs termes à trait à l'élaboration d'une nouvelle stratégie répondant aux nouvelles mutations que connaît l'industrie automobile dans le monde. Le ministre a rassuré les managers présents sur la volonté de son département a accompagner l'entreprise dans la réalisation de ses objectifs. Pour sa part, le partenaire social a salué évidemment les échanges «francs» et «constructifs», en affirmant son adhésion à cette nouvelle dynamique, ne peut qu'influer effectivement le développement de l'industrie mécanique, la préservation et l'amélioration des conditions socio-professionnelles.