Alors que le mouvement des entraîneurs avait battu tous les records lors du défunt exercice avec plus d'une quarante changements dans les barres techniques de pensionnaires de la Ligue 1 algérienne de football, ils seront à priori neuf techniciens sur seize à rester en poste au coup d'envoi de l'exercice 2017-2018 prévu pour les 25 et 26 août prochains. Un peu plus de la moitié des clubs de l'élite ont ainsi opté pour la stabilité, du moins en ce début de la phase de préparation des formations algérienne en vue de la prochaine édition du championnat. Première remarque : les trois clubs qui ont terminé sur le podium, ont logiquement renouvelé leur confiance en leur entraîneur respectif. Mieux, le champion sortant, l'ES Sétif, a fait signer un contrat de quatre ans à son jeune entraîneur, Kheireddine Madoui, dont le retour sur le banc sétifien au milieu de la saison passée fut tout simplement gagnant. Il faut dire que malgré les convoitises de la FAF qui a souhaité intégrer Madoui dans le staff technique de la sélection nationale premier que dirige le coach espagnol, Lucas Alcaraz, le président de l'Entente, Hassen Hamar, n'y a pas abdiqué, et a réussi à convaincre l'architecte du trophée de la Ligue des champions africaine remporté par l'Aigle noir en 2014, à poursuivre l'aventure avec le club de ses premiers amours. Pour sa part, la direction du vice-champion d'Algérie, le MC Alger, a opté, elle aussi, pour la stabilité en prolongeant le contrat de l'entraîneur Kamel Mouassa, au club depuis novembre 2016. Cette décision a été réitéré lundi par le président du conseil d'administration de la société sportive par actions, Zaid Laâdj, en marge de la présentation à la presse de la deuxième recrue des Vert et Rouge, Zine Al Abidine Boulekhoua, le désormais ex-défenseur latéral de l'USM El Harrach. Cette position de la nouvelle direction du vieux club algérois contraste pourtant avec celle de la majorité des supporters qui ont mené, ces derniers jours via les réseaux sociaux, une campagne pour pousser Mouassa au départ, car n'étant pas convaincu par sa touche au sein de l'équipe. L'USMB, le CRB toujours sans coach L'USMA, qui a terminé à la troisième place au championnat de l'exercice passé, semble avoir retenu la leçon après avoir procédé à trois changements au niveau de la barre technique lors de l'exercice précédent. Cette fois-ci, les responsables usmistes ont décidé, eux aussi, de renouveler leur confiance à leur entraîneur belge, Paul Put, surtout après les très belles prestations de leur équipe lors des derniers matchs de la phase de poules de la Ligue des champions d'Afrique, couronnées par une qualification méritée aux quarts de finale. Les autres clubs qui vont débuter la nouvelle saison avec les mêmes entraîneurs en place depuis la fin de la saison passée sont : le CS Constantine (Abdelkader Amrani), la JS Kabylie (Mourad Rahmouni), l'O Médéa (Ahmed Slimani), le DRB Tadjenanet (Meziane Ighil), le Paradou AC (Josep Maria Nogues), et l'USM Bel Abbès (Si Tahar Cherif El Ouezzani), bien que ce dernier n'a pas tranché définitivement sur la prolongation de son contrat. En revanche, ils seront sept formations à se présenter avec un nouvel entraîneur sur le banc lors de l'exercice 2017-2018, à savoir l'USM El Harrach (Younes Ifticène), le MC Oran (Mouaz Bouakkaz), l'US Biskra (Omar Belatoui), le NA Hussein Dey (Nabil Neghiz), et la JS Saoura (Foued Bouali), en attendant que le CR Belouizdad, et l'USM Blida qui sont toujours sans coach.