Pour faire face au phénomène de l'immigration irrégulière en Algérie, les autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériens, de la reprise, à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens en situation irrégulière en Algérie. Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, ces opérations s'intègrent dans le cadre d'une série de mesures prises par le gouvernement algérien en vue de renforcer la coopération avec les pays de l'Afrique subsaharienne, notamment le Niger et le Mali, à l'effet de juguler les flux migratoires irréguliers auxquels notre pays se trouve confronté. Ajoutant à l'APS que pour ce faire, un dispositif associant tous les secteurs et acteurs concernés dont le Croissant-rouge algérien, a été mis en place en vue de permettre la mise en œuvre des opérations de rapatriement dans les meilleures conditions possibles et dans le strict respect de la dignité et des droits humains, conformément aux engagements internationaux de l'Algérie en la matière. Le porte-parole du MAE a relevé, dans ce cadre que les autorités algériennes ont bien veillé à ce que les opérations de rapatriement s'effectuent, tout au long de ces différentes étapes, dans des conditions optimales de confort et de sécurité. A noter, également que dans ce cadre que plus de 17.000 ressortissants nigériens ont, été déjà rapatriés depuis 2014. La migration subsaharienne, essentiellement malienne et nigérienne constitue, actuellement une source de préoccupation pour l'Algérie et nécessite la conjoncture des efforts aux plans régional et international pour dégager des mécanismes favorisant le développement dans les pays d'origine basée sur la mise en œuvre d'une politique efficiente plutôt que sur des aides circonstancielles