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«Israël» doit se préoccuper de sa centrale nucléaire Dimona car elle est plus dangereuse que les réservoirs d'ammoniac de Haïfa
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 08 - 2017

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah a affirmé que «l'entité sioniste doit se préoccuper de sa centrale nucléaire de Dimona car elle est de loin plus menaçante que les entrepôts d'ammoniac de Haïfa».
S'exprimant à l'occasion du onzième anniversaire de la victoire du Liban contre l'ennemi israélien en 2006, Sayyed Hassan Nasrallah a déclaré qu' «après 11 ans, l'ennemi israélien reconnait jusqu'à ce jour l'ampleur de sa défaite et le défi insurmontable que la résistance islamique représente désormais pour lui. Un aveu qui confirme que l'équation de guerre de Juillet 2006 a fourni un modèle pour les hommes de résistance qui sont restés sur les fronts alors que les soldats israéliens déguerpissaient comme des rats». Sayyed Hassan Nasrallah a estimé que « la décision de Tel-Aviv d'évacuer ses entrepôts d'ammoniac à Haïfa, reflète sa crainte de la force de la résistance mais aussi et elle traduit son envers la résistance parce qu'elle est puissante » soulignant que «l'ennemi israélien doit se préoccuper de son réacteur Dimona, car il est plus dangereux que les entrepôts de Haïfa». Son éminence a indiqué que «les capacités de défense de la résistance islamique ne cessent de se renforcer et donc tous ceux qui ont misé sur l'éradication du Hezbollah dans la guerre de Juillet 2006 ou de l'axe de la résistance ont été déçus» ajoutant que «les israéliens évitent toute guerre contre le Liban, car ils savent qu'ils ne peuvent supporter son coût exorbitant». Le Secrétaire général du Hezbollah a déclaré que «le temps où l'entité sioniste pouvait lancer des menaces et les exécuter est révolu».. Il a déclaré que «l'entité sioniste, faute de pouvoir déclencher une guerre contre le Liban, recourt à d'autres moyens, notamment elle mise sur les pressions que pourraient exercer l'administration de Donald Trump sur le Liban , sur le Hezbollah, sur ses alliés et sur ses sympathisants» , ajoutant que «l'administration américaine ne pourra pas, ni à travers ses menaces, ses pressions, ses sanctions économiques ou sa campagne d'intimidation de porter atteinte à la puissance, à la volonté et au renforcement de la Résistance ». Il a conclu sur un appel humain adressé à la communauté internationale pour exhorter les Etats-Unis et l'Arabie de lever leur siège contre le Yémen, où des milliers de yéménites sont menacés de mort à cause du choléra, de la faim, et de mettre un terme à leur agression barbare contre un peuple agonisant». Les principaux points de son discours La plaine de Khiam, un endroit qui revêt une symbolique particulière, et ce parce que son sol a été le témoin d'exploits divers. C'est un lieu qui est lié au village de Khiam, le village du Savoir et de la Connaissance, le village de la tolérance et de la cohabitation confessionnelle, le village de l'héroïsme et de la bravoure , mais aussi le village qui s'est fait connaitre avec son camp de détention israélien : le camp de Khiam, un camp où l'ennemi israélien a tenté de briser la volonté de ses gens, de tout un peuple, un camp où les détenus libanais ont résisté : ils ont lutté contre la torture, contre l'humiliation , ils se sont armés de patience et de foi. Comme tous les villages libanais frontaliers, Khiam est situé sur la première ligne de défense, Khiam a lutté durant 33 jours l'agression israélienne de 2006, elle a résisté, malgré les milliers de raids, malgré le bombardement de l'artillerie, avec loyauté, contre l'ennemi. Khiam et ses gens ont résisté et ont réalisé des exploits. Ils sont devenus un modèle à suivre dans le courage et l'héroïsme. Or, la majorité de la ville a été détruite, mais ses gens l'ont reconstruite, car si d'une part ses gens sont des résistants qui ne craignent pas la mort, ils sont tout autant des passionnés de la vie et de la reconstruction. Et si dans la vallée de Hjeir, cette vallée baptisée par les Israéliens comme la Tombe des Merkavas, la plaine de Khiam a été baptisé comme l'holocauste des Merkava... A ce titre, je cite les propos d'un haut-officier israélien qui avait déclaré durant la guerre de 2006 : « il est difficile de décrire notre situation, sauf de la comparer à celle d'une chasse aux canards sur un plan d'eau, totalement exposé aux chasseurs, où nos Merkavas étaient une cible facile aux combattants de la résistance. Au point, que toutes leurs forces se sont répandues dans la région alors que nos soldats se sont jetés par-dessus leur char, pris de panique et se sont cachés dans les brousses ». Le chef du commandement israélien du Nord avait ordonné au chef de l'unité des Merkavas : «tu dois mettre un terme à cette mascarade que tu as provoqué et dans laquelle une poignée de soldats du Hezbollah ont réussi à vaincre une unité de Merkavas ». La réponse c'est qu'on a tort de croire que ce sont les armes, les munitions, la haute-technologie militaire qui permettent de remporter une bataille, car ce n'est pas une question d'armes mais d'hommes courageux, inventifs, intelligents, bien formés, qui ne craignent pas la mort, déterminés. Une unité de chars de l'armée israélienne a été vaincue par quelques missiles de la résistance islamique.. C'est l'équation de l'homme face à la machine, telle est la vérité de ces hommes qui ont été baptisés les hommes d'Allah parce qu'ils ont vaincu des hommes qui prétendent faire partie du peuple choisi par Dieu alors qu'en réalité ces hommes fuient la mort et n'osent pas l'affronter ! A la plaine de Khiam la Résistance a présenté un modèle de lutte contre un ennemi qui se vante d'être plus puissant militairement en hommes et en armes.. Et partout dans le sud du Liban, nous avons assisté à ce même genre d'exploits.. Aujourd'hui, 11 ans après la guerre de 2006, la Résistance est plus performante, plus puissante, plus expérimentée et ce sur tous les plans, que ce soit en quantité et en qualité. Autrement dit, aujourd'hui n'importe quelle force israélienne devra affronter au Liban, pas seulement le même scénario que la plaine de Khiam, mais un scénario cent fois pire que celui de Khiam, leur défaite ne sera que plus humiliante et que plus cuisante.. Cette guerre, dont nous célébrons la victoire en ce jour, et que les israéliens ont nommé la deuxième guerre israélienne contre le Liban, est toujours vivace dans la mémoire des responsables israéliens, des militaires israéliens, de l'opinion publique israélienne. Une preuve de leur incapacité se remettre d'une défaite subie il y a 11 ans, c'est pourquoi à chaque commémoration, les Israéliens ne peuvent s'empêcher d'en débattre, dans leurs médias, dans leurs réunions politiques et militaires, car c'était un évènement très important.. D'ailleurs, certains responsables militaires ont demandé la création d'une deuxième commission d'enquête, comme de Winograd pour étudier de nouveaux points qui semblent-ils ont surgis récemment.. Après 11 années, les Israéliens reconnaissent toujours leur défaite au Liban et surtout ils ne cachent pas leur crainte de la puissance montante de la Résistance, ils ne cessent d'évoquer les capacités militaires du Hezbollah, ses armes, ses missiles de haute-précision, la formation de ses combattants, ses drones.. Ils avouent leur échec de n'avoir pas réussi à réaliser le but de cette guerre contre le Liban : celui d'éradiquer le Hezbollah. Au lieu de cela, ils ont récolté tout l'opposé et ils se retrouvent face à une force qui représente désormais pour eux un sérieux problème, face à lequel ils sont impuissants, c'est pourquoi à chaque conférence d'Herzlia, les Israéliens ne parlent que du Hezbollah, de sa puissance militaire et aussi de la résistance palestinienne à Gaza.. Sachez que la libération du Liban-Sud en l'an 2000 a eu lieu grâce au travail sérieux de la Résistance islamique et tout autant cela a été le cas pour la victoire de 2006, durant cette guerre nous avions une résistance sérieuse, qui luttait sur tous les fronts, sans relâche.. Je m'adresse à certains responsables libanais, certaines forces politiques, et je leur dis : vous avez une résistance sérieuse, qui ne badine pas, qui ne plaisante pas, qui ne joue pas, que ne perd pas son temps, qui ne prête pas attention au prestige politique, qui travaille, nuit et jour, qui ne prends pas des vacances, qui est toujours en état d'alerte. Une résistance qui planifie, qui renouvelle ses plans, qui étudie toutes les circonstances locales et régionales sans cesse, qui étudie et surveille son ennemi, une résistance qui cherche sans cesse à se développer, se renforcer, à inventer de nouvelles techniques de combats, de nouvelles tactiques, de nouvelles stratégies, qui s'arme des meilleurs armements dont elle peut se munir, qui retient les leçons de chaque bataille, avec loyauté et transparence... vous avez une résistance qui jouit de capacités de défense dissuasives dont l'ennemi prend en considération très sérieusement.. Sachez donc évaluer sa véritable valeur, car cette résistance est honnête et fidèle, elle ne cherche pas à garantir des intérêts partisanes ou politiques ou confessionnels son seul intérêt est de préserver les intérêts du Liban.. Il y a quelques jours, une force politique a exprimé sa crainte que le Hezbollah, suite à sa victoire dans les jourouds de Ersal, n'exige une nouvelle cote de représentation au sein du Parlement, je le rassure, nous ne sommes pas de ceux qui cherchent à exploiter leurs victoires militaires pour réaliser des gains politiques.. Depuis, le 14 août 2006 jusqu'au 14 août 2017, la puissance de la résistance ne cesse de croitre, c'est du moins ce que l'ennemi avoue, mais aussi, nos rivaux le savent, nos amis et nos alliés.. Et tous ceux qui ont misé sur l'éradication de la résistance ont été fort déçus, et encore aujourd'hui, tous ceux qui misent sur l'éradication de la Résistance à travers leurs tentatives de briser l'axe de résistance ne récolteront que déception et désillusion.. Et quand j'évoque l'importance de la puissance de la résistance, je m'adresse à l'ennemi israélien, mon discours n'est pas adressé à l'intérieur du Liban. En 2006, cet ennemi s'est rendu compte, suite à des rapports et des études, que dans n'importe quelle guerre future contre le Liban, quelques soient ses objectifs, son coût ne mérite pas qu'Israël le paye, car
son prix est inabordable, tant en pertes humaines qu'en destruction matérielle. Israël s'avoue incapable de le supporter.. C'est pourquoi, on entend en Israël, des voix, venant même des plus extrémistes, d'éviter toute forme de guerre avec le Liban, sous n'importe quelles circonstances, sauf dans un cas, celui dans lequel Israël n'a plus de choix ni d'alternative que la guerre. Cette conviction israélienne ne résulte de pressions américaines ou onusiennes, elle résulte d'une prise de conscience réelle de la part des Israéliens, basée sur des faits, que cout d'une guerre avec le Liban est trop élevé pour qu' « Israël » puisse le tolérer.. Et parce qu' « Israël » ne veut pas de guerre avec le Liban, les régions frontalières du Liban sont sûres et sécurisées Et plus cette résistance est protégée par l'équation armée-résistance-peuple, plus le mur de défense du Liban s'élève, contre l'ennemi. Il faut savoir que nous vivons dans un monde où les os du faible sont broyés par les forts.. ou le fort est respecté.. A titre d'exemple, dans de nos discours nous avons évoqué les entrepôts d'ammoniac de Haïfa. Or, comment a réagi l'entité sioniste ? Elle a dû se rendre à l'évidence que ces réservoirs d'ammoniac constituent une menace, et durant des mois, les israéliens s'attelaient à trouver une solution à ce problème, sachant que ces réservoirs appartenaient à un américain de la famille de Trump et coûtent des millions de dollars. Finalement, le tribunal de Haïfa a jugé qu'il était urgent de se débarrasser ces entrepôts. Autrement dit, l'ennemi israélien a pris au sérieux nos menaces, parce qu'il sait ce dont nous sommes capables, il a respecté notre puissance. Cela dit, je conseille les Israéliens de se préoccuper de leur centrale nucléaire Dimona qui est de loin plus dangereuse que les entrepôts d'ammoniac de Haïfa. Compte tenu de son incapacité à déclencher une guerre contre le Liban, l'ennemi israélien a recouru à d'autres moyens. Il mise sur les pressions US contre le gouvernement libanais, contre le peuple libanais, bref, il mise sur l'administration de Trump qui a déclenché une campagne d'intimidation contre certains responsables libanais, mais aussi contre toute personne qui s'exprime en bien sur le Hezbollah.


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