La nouvelle équipe de la FAF a encore du pain sur la planche. Les résidus de l'ancien système lui mettent les bâtons dans les roues. La LNFA et la LIRF se sont liguées dans une ultime manoeuvre, sciemment orchestrée, pour entraver son action. Un jeu trouble, malsain visant à faire dresser les clubs relevant de ces deux ligues contre la fédération. C'est la raison, qui fait que la décision d'harmonisation des groupes traine toujours, à cause des atermoiements de ces deux institutions. Alors que le début du championnat est très proche, les deux ligues en question font trainer les choses et, tarde à traduire sur le terrain la décision du Bureau fédéral. Une manière de discréditer la FAF aux yeux de nos clubs et par ricochet, son président Zetchi qui, faut-il l'avouer, éprouve les pires difficultés à avancer dans son travail. Les anciens ayant survécu à la «purge» ne comptent pas lâcher prise aussi facilement que le croient les nouveaux débarqués à la FAF. Les premiers qui savent que leurs jours sont comptés ne baissent pas pour autant les bras ni ne capitulent. Au contraire, ils multiplient les manoeuvres pour décrédibiliser la nouvelle équipe aux yeux de l'opinion sportive et lui porter préjudice. Ils lui tiennent tête et la défie publiquement dans ce qui s'apparente à un ultime sursaut d'orgueil avant de déposer les armes. Mais quand le feront-ils ? La FAF a besoin de sérénité pour appliquer son programme et le rendre effectif sur le terrain mais, manifestement ce terrain est parsemé d'embûches et d'entraves. Zetchi sait ce qu'il a à faire s'il veut travailler dans la tranquillité et la quiètude. Laisser ses adrevrsaires agir de cette manière serait compromettre tout ce qu'il compte faire pour le football algérien. Les pousser dans leurs derniers retranchements, pour ensuite leur porter le coup de grâce est la meilleure façon de les pousser vers la porte de sortie. Une tâche très rude mais pas impossible, si la nouvelle équipe veut vraiment aider le football algérien à sortir de sa léthargie.