La pénétrante autoroutière Béjaia-Ahnif, après sa première livraison, en gagnerait bientôt une seconde, ce qui portera sa réalisation à 52 km, ce qui équivaudrait approximativement à un peu plus de la moitié de l'ouvrage global, en attendant le reliquat qui court vers le Port via Amizour, promis pour fin 2017, mais incertain à cette échéance en dépit de toute les volontés. Le premier tronçon courant sur 42 km étant déjà libéré, allant de la porte de la zone industrielle de Taharacht à Akbou vers Ahnif, qui est déjà un évitement réconfortant pour nombreux usagers libérés de la grande difficulté de la mégapole d'Akbou. C'est un seconde qui est en vue et doit être livré dans les débuts du mois prochain. Une rallonge de 10 km jonchant l'oued Soummam jusqu'à la plaine Takeriets, promis sans faute pour l'été passé, mais moult difficultés notamment celles ayant trait à l'aspect financier de l'entreprise réalisatrice ont dû ralentir et reporter. Le wali de Béjaia, Hattab Mohamed, qui veille scrupuleusement que ce projet soit déchargé de toutes ses entraves, renoue avec la normalisation, a procédé à une visite des lieux, où il s'enquérait sur place de l'avancement des travaux. Notamment au niveau du pont de Sidi Aïch, ouvrage stratégique courant sur 1 700 m en deux fois trois voies, qui avance laborieusement selon la cellule de communication. Le wali a instruit dès lors les responsables de la DTP pour ce qui est des indemnisations immédiates relatives à neufs habitations se trouvant sur les hauteurs du tunnel. Pour sa part, l'Agence des autoroutes ANA s'est engagée quant à la normalisation de la situation. Hattab a rassuré l'entreprise réalisatrice ERCC du paiement de ses arriérés... Ce qui au demeurant a lève les entraves du blocus et enclenché une meilleure reprise. Si les regards sont braqués vers Akhnaq et, sur les 10 km promis qui sont presque là selon des sources fiables, ce qui va néanmoins encore alléger le trajet sur Alger et vice-versa de relais d'Ifri Ouzellaguen qui reste encore un des calvaire de la Rn 26, le chemin reste encore long pour que ce méga projet aboutisse à l'arrière port de Bejaïa, comme c'est dans les plans et les souhaits des habitants, que de ses visiteurs. Un projet, qui fait presque, jonction avec l'échangeur des quatre chemins (Sqala) qui présente également tout son intérêt pour la ville, prévu pour une réception l'été passé a également connu pour sa part un report. Pour l'heure, on peut avancer que les pillons sont tous achevés et les travaux pour les relier avancent bien. Quoi qu'il en soit, ce report étouffe l'entrée de la ville, dont l'entreprise nationale réalisatrice qui a tergiversé quelque peu, n'a repris les travaux qu'après mise en demeure du wali.