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Pour une reformulation de l'article 45 modifiant la loi sur la monnaie et le crédit
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 09 - 2017

Je considère que la vertu d'un grand dirigent est sa modestie et l'arrogance le signe de son incompétence. Personne n'a le monopole du nationalisme, d'où l'importance d'un dialogue productif privilégiant uniquement les intérêts supérieurs du pays. Et la pire des erreurs pour un responsable n'est pas de se tromper mais de persister dans l'erreur croyant détenir le monopole de la vérité. Je propose au gouvernement et à la commission de l'APN avec des arguments objectifs de reformuler article l'article 45 d'une manière précise car l'actuelle formulation est très vague.
1.-La modification de la loi sur la monnaie et le crédit n'est pas une opération technique mais a des incidences sociales politiques et sécuritaires. Sans le retour à la confiance, de profondes réformes structurelles, et une vision stratégique, la modification de l'article 45 qui es t e seul article concerné par la modification, de la loi sur la monnaie et le crédit, n'aura aucun impact sur le développement futur du pays, reportant dans le temps les problèmes fondamentaux.
2.-Tout d'abord il ya lieu de distinguer le programme du gouvernement de la modification de l'article 45 proposée par le gouvernement deux textes différents qui doivent être votés séparément.
3. La loi sur la monnaie et le crédit a été instaurée par la loi 90-10 du 14 avril 1990, modifiée par l'ordonnance 03-11 du 26 aout 2003 et récemment par l'ordonnance 10-04 du 26 août 2010 ne concerne d'un seul article l'article 45 dont la monture d e2003 stipule « la Banque d'Algérie peut, dans les limites et suivant les conditions fixées par le Conseil de la monnaie et du crédit, intervenir sur le marché monétaire et, notamment, acheter et vendre des effets publics et des effets privés admissibles au réescompte ou aux avances».
4.-. La modification de l'article 45 permet à la banque d'Algérie de financer directement le trésor levant el verrou de l'émission monétaire.
5.--Pour le cas Algérie, Il faut distinguer le financement de la partie dinars et de la partie devises ou le financement non conventionnel concerne la partie dinar.
6.- La dérive inflationniste à la vénézuélienne par la planche à billets (solution de facilité) sans contreparties productives, obligera les banques primaires à relever leurs taux d'intérêts au moins de deux points supérieur au taux d'inflation pour éviter la faillite, pénalisant les secteur productifs.
7.-Sans maîtrise, elle réalisera une épargne forcée aux détriments des revenus fixes qui verront inéluctablement la réduction de leur pouvoir d'achat étant donc un impôt indirect.
8.-Dans les arguments et pour convaincre, il s'agit de comparer le comparable notamment en référence aux spécificités structurelles socio-économiques des pays développés ayant un potentiel productif important, une canalisation de l'épargne des citoyens avec une sphère informelle marginale, une bourse des valeurs performantes , étant en déflation, et avec une monnaie internationale convertible. Rien de comparable pour l'Algérie.
9.-De se référer afin de ne pas renouveler les expériences négatives aux expériences vénézuéliennes et nigériennes pays rentiers similaires à l'Algérie et l'expérience des dirigeants communistes roumains qui avec une dette extérieure de zéro ont laissé une économie en ruine.
10.- Il s'agira donc de préciser dans l'article 45 pour le financement non conventionnel la nature et la destination de ce financement, le ratio de l'émission monétaire, année par année, avec des quantifications précises, selon différents scénarios, en références aux indicateurs macro économiques et macro-sociaux .du pays, des cinq prochaines années.
En résumé, évitons de fonder une politique économique sur des modèles économétriques appliqués aux pays développés déconnectés des réalités nationales dont certains experts, qui avaient pronostiqué en 2014 le retour d‘un cours du pétrole à plus de 80 dollars.
Devant l'ex premier ministre et les membres de son gouvernement dans ma conférence au Club de Pins le 26 novembre 2014, dans plusieurs interviews les médias publics et privés nationaux et média internationaux (voir www.google.com Mebtoul 2014/2016) j'avais mis en garde gouvernement de ne plus compter sur un baril supérieur à /80 dollars entre 2015/2020 et préconisé un comité de crise et des mesures opérationnelles de réformes. Induit en erreur par certains experts ou intellectuels organiques aux ordres, les responsables ne nous ont pas écoutés et nous en payons aujourd'hui en 2017 les conséquences de cette imprévision.
L'Algérie a un répit de seulement trois ans pour changer de cap et éviter de vives tensions sociales 2018/2020. Avec le niveau des réserves de change bien qu'en baisse, l'Algérie en ce mois de septembre 2017, ne connait pas encore de crise financière mais une crise de gouvernance. Mais le risque sans correction de l'actuelle politique économique et notamment industrielle dont le résultat est mitigé, contrairement à certains discours démentis par le terrain, est d'aller droit vers le FMI horizon 2019/2020 ou cohabiteront crise financière et crise de gouvernance. Ce qu'aucun patriote ne souhaite.
Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international


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