Dans un dossier traité et publié par notre confrère de Liberté, Alcaraz est montré comme l'homme qui ne pourrait qu'être heureux. Le contrat d'engagement signé par les deux parties le rend plus riche qu'il ne l'avait imaginé. Pourquoi partir sans avoir récolté ses indemnités ? Il est hors de question d'être le petit chaperon rouge dans cette histoire. Voilà un sélectionneur qui ne quittera pas le pays sans ses 20 milliards de centimes. Il n'est pas prêt à se mettre autour d'une table pour négocier son départ à l'amiable. Nous l'avons écrit lors de notre précédente édition. Il mènerait une bataille, si cela s'avérerait nécessaire pour faire valoir ses droits aux indemnités de départ. Dans toute cette histoire, comme le signale notre confrère, l'agent marocain chargé par la Fédération algérienne de football de trouver un sélectionneur, ne sortira pas les poches vides. Il enrichira son compte bancaire. Il touchera une commission de 30.000 euros. A rappeler qu'il avait déjà perçu une prime de 10.000 euros pour l'organisation du match contre la Guinée. Ce contrat met en évidence qu'il s'agit bien d'une relation entre lui et la FAF dans le cadre d'un chantier dénommé CAN, pour lequel il a été recruté. Le contrat qui restera valable à fin 2019 et lui assure un salaire de 60.000 euros par mois jusqu'à l'extinction des feux de cette compétition africaine (été 2019). Mais attention en cas d'échecs, que se passera-t-il ? «Alcaraz verra son compte bancaire gonflé par une autre indemnité de départ équivalant à trois mois de salaire soit 180 000 euros», signale le papier de notre confrère. Et dans le cas contraire, il restera l'homme heureux puisque une prime de 50.000 euros lui sera attribuée. Quel contrat, pour quels résultats ? En attendant, chez le Bureau fédéral de la FAF, les tractations pour un autre sélectionneur se seraient engagées. Que risque la FAF, si elle décide de ne pas aller au-delà du match face au Nigeria, avec l'Espagnol ? La réponse restera encore quelque temps accrochée à un nuage de doute. Le 7 octobre prochain, Alcaraz, a tout intérêt à tirer ses marrons du feu, dans le cas contraire, les membres du BF, exigeraient son départ. Mais un départ qui risquerait de se faire dans la douleur. Les dernières défaites ne le concerne pas, alors pas du tout. Rien ne le stipule dans ce contrat à «mille» pages. Il est recruté pour être le boss de l'Equipe nationale A'. Point final. Il a bien voulu faire économiser quelques millions d'euros à la FAF en acceptant de diriger l'équipe CHAN 2018 sans garantie de scores, il n'est nullement responsable de son élimination. Version CAN 2019, c'est une autre bataille qui s'engagera. Notre homme sera une fois de plus bénéficiaire en cas de victoire finale. Une prime de 150.000 euros lui sera accordé et ce dans le cas où les bénédictions des millions d'Algériens s'exauceraient et une prime de 100.000 euros dans le cas où les Verts poseraient leurs pieds en Russie. Comme ce n'est pas le cas... En tout cas, ce riche document, (voir analyse de notre confrère Liberté) éclaire un peu plus les conséquences de cette situation sur le porte-monnaie de la FAF, d'une part et sur la perte de temps qui s'accumule déjà sur les préparatifs de la prochaine CAN.