Même en cas de défaites face au Cameroun et au Nigeria, le sélectionneur national, Lucas Alcaraz, ne démissionnera pas de son poste et refusera de résilier à l'amiable son contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF). Alcaraz ne veut pas être jugé sur les matches des éliminatoires du Mondial 2018, mais sur ceux des qualifications à la CAN 2019. «Je n'ai pas été recruté pour qualifier la sélection algérienne au Mondial 2018. Mon objectif, c'est la CAN 2019», ne cessait de clamer le technicien espagnol que la direction de la FAF compte pousser vers la sortie en cas de nouvelles contre-performances des Verts. Aux dernières nouvelles, Alcaraz avait demandé à son agent de déposer son contrat au niveau de la Fédération internationale de football (FIFA) pour qu'il puisse faire valoir ses droits en cas de litige avec la FAF. L'Espagnol ne compte pas se laisser faire, lui qui a réussi ses débuts dans les éliminatoires de la CAN 2019 avec la courte victoire (1-0) remportée à Blida devant les Eperviers du Togo. Son limogeage par Zetchi coûtera une fortune pour la FAF, lui qui a signé un contrat de deux ans avec une mensualité de 60 000 euros. «On va étudier toutes les possibilités sur l'avenir d'Alcaraz, dimanche, lors de la réunion du bureau fédéral», a affirmé Zetchi lors de sa dernière conférence de presse à Oran. L'ex-président du Paradou AC commence à douter de la capacité de ce technicien espagnol à remettre l'EN sur rails et craint une erreur de casting de sa part, dans la mesure où Alcaraz est son choix personnel.