Traiter le problème de surcharge enregistré au niveau des établissements universitaires a fait l'objet d'une série de mesures de la part du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, selon le premier responsable de ce département, et qui, à l'occasion, avait annoncé l'organisation d'une Conférence nationale sur les œuvres universitaires, début 2018. Selon les explications enregistrées, du ministre cette surcharge est due en grande partie à une forte demande sur des spécialités précises et du fait que la plupart des étudiants préfèrent poursuivre leurs études dans l'université la plus proche de leur lieux de résidence, malgré en cas de manque de places pédagogiques. Cela dit, parmi les mesures arrêtées par le ministère afin de prendre en charge cette question en fonction des moyens offerts. Faut-il souligner l'orientation des étudiants vers les établissements proches de leurs résidences tout en signalant rappelant la nécessité de renoncer à l'idée de poursuivre systématiquement des études dans les établissements universitaires situés dans les wilayas de résidence ou dans les grandes wilayas pour régler le problème de surcharge ? Dans sa déclaration à la presse, en marge d'une rencontre avec les représentants des syndicats des étudiants, le ministre a démenti les déclarations relayées par certains médias sur les chiffres relatifs à la rentrée universitaire, en particulier concernant les transferts et les doléances des étudiants. Selon ce dernier, la rentrée universitaire actuelle «a connu moins de problèmes que l'année précédente». Dans ce contexte, Hadjar a également démenti la réduction des postes de doctorat, soutenant que son secteur prévoyait annuellement des postes selon la demande exprimée et les moyens offerts. 5.300 postes avaient été ouverts pour le doctorat de troisième cycle auxquels s'ajoutent 3.800 postes en médecine dans le cadre de la rentrée universitaire, a ajouté le ministre. Abordant la question du développement de la recherche scientifique, le ministre a précisé que la question relative aux laboratoires fera l'objet d'examen, annonçant la possibilité de création de 250 nouveaux laboratoires au cours des cinq années à venir. Côté formation, Hadjar a indiqué que 125 nouvelles spécialités ont été ouvertes durant l'année en cours, ajoutant que la carte de formation professionnelle pourrait être revue. Enfin, en ce qui concerne la tenue de la prochaine conférence nationale sur les œuvres universitaires, début 2018, le ministre a souligné qu'elle sera consacrée à l'examen de certaines questions liées aux œuvres sociales, notamment l'hébergement, le transport et la restauration, appelant les partenaires à y participer par des propositions et des observations.