L'Assemblée populaire nationale a consacré la journée de jeudi à une séance de questions orales. Dans son allocution, Tahar Hadjar a affirmé que tous les étudiants algériens ont le droit de passer le concours de mastère et de doctorat, dans n'importe quelle université du territoire national. «Tout étudiant désirant passer le concours de post-graduation, mastère ou doctorat, a le droit de s'inscrire dans n'importe quelle université», a précisé le ministre. Le même responsable a ajouté qu'un portail sur le site électronique du ministère permet à l'étudiant de s'informer sur le nombre de postes et de spécialités disponibles dans l'université où il désire s'inscrire. «A condition que l'établissement dispose d'un nombre suffisants d'enseignants encadreurs», a-t-il détaillé. Ajoutant que «n'importe quel centre universitaire ne peut ouvrir une spécialité ou une faculté ou encore transformer un centre universitaire en une université, à condition de respecter le cahier des charges». Précisant que son département se base sur le principe de l'équité entre les étudiants quel que soit leur lieu de résidence, le ministre a souligné que «les étudiants du Sud ont le droit de s'inscrire dans les universités du Nord, à l'instar des autres étudiants», a-t-il indiqué. «Le choix de l'étudiant, la moyenne obtenue au baccalauréat, la capacité d'accueil des universités et le lieu de résidence sont pris en compte», a-t-il affirmé. transferts: 70% des demandes satisfaites Les demandes de transfert universitaire enregistrées cette année, pour la première fois, via la plateforme électronique mise en place à cet effet, s'élève à plus de 50 000, dont 70% ont été satisfaites, a indiqué jeudi le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le directeur général de l'enseignement et de la formation supérieurs au ministère, Noureddine Ghouali, a précisé dans une déclaration à l'APS que le nombre des étudiants ayant formulé des demandes de transfert a atteint, au terme de cette opération (lundi denier), 35 523. La possibilité de faire trois choix a fait que les demandes ont dépassé les 50 000. 24 000 demandes, soit 70% du nombre total, ont été satisfaites, a affirmé Ghouali, soulignant que le taux des étudiants ayant obtenu leur premier choix est de plus de 93%. Concernant les demandes rejetées, car ne répondant pas aux conditions fixées dans la circulaire ministérielle relative à l'orientation des bacheliers, elles s'élèvent à 10 000, soit près de 30% de l'ensemble des demandes. Les demandes de transfert sont réparties en trois catégories : des demandes internes effectuées au sein de l'établissement universitaire, car il s'agit de changement de spécialité seulement et sont estimées à 16 000 demandes, celles qui concernent le changement de l'établissement mais tout en demeurant dans la même région, estimées à plus de 24 000 et enfin celles relatives au changement de la région, estimées à 3317. Le responsable a évoqué une autre catégorie ayant trait à l'aspect humain. Il s'agit, notamment, du changement de l'état civil, tels que mariage, exercice d'une profession qui nécessite le changement de résidence ou une maladie chronique qui requiert une prise en charge spécifique. Pour ce qui est de la plateforme électronique mise en place pour cette année, cette dernière a connu «un grand engouement» avec 2 700 000 sollicitations, selon Ghouali. En dépit des problèmes techniques relevées durant le premier jour en raison de la surcharge, la «situation a été maîtrisée» dès le deuxième jour, ce qui a permis aux concernés de déposer leurs demandes 24h/24 tout au long des délais fixés.