Intervenant lors de la conférence de presse mixte tenue en compagnie du Premier ministre Français Edouard Philipe, Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé à Paris que la 4ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) revêt une «dimension particulière» pour consolider le partenariat d'exception liant les deux pays. Au cours de la même conférence de presse M. Ouyahia s'est félicité des résultats réalisés durant l'année 2017 en matière de coopération bilatérale. «Le rendez-vous du CIHN revêt une dimension particulière dans le sens où il permet de cultiver ce partenariat d'exception mis en place par les deux pays depuis cinq ans», a déclaré M. Ouyahia lors de la conférence de presse conjointement animée avec son homologue français, Edouard Philippe, à l'occasion de la tenue du 4ème CIHN. que la présente réunion est «importante» dans la mesure où elle vient de «couronner beaucoup de rencontres et de résultats enregistrés durant l'année 2017», M. Ouyahia a souligné que cette session arrive également au lendemain de la visite du président français, Emmanuel Macron mercredi en Algérie. M. Ouyahia a ajouté qu'au délà des différentes questions liées à la coopération entre les deux pays, la rencontre a permis aux responsables algériens et français d'aborder les questions qui intéressent les deux pays à savoir la lutte antiterroriste au Maghreb et en Europe, la stabilité et la sécurité dans la région. L'Algérie déploie des efforts «considérables» pour la sécurisation de la région du Sahel, a indiqué jeudi à Paris le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, soulignant que l'Algérie a des «barrières constitutionnelles» l'empêchant d'intervenir militairement au-delà de ses frontières. «Pour la sécurité au Sahel, l'Algérie déploie des efforts considérables», a déclaré M. Ouyahia lors d'une conférence de presse animée conjointement avec son homologue français, Edouard Philippe, à l'issue des travaux de la 4ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN). M. Ouyahia a souligné que l'apport de l'Algérie pour la sécurisation du Sahel «s'exerce dans le cadre des relations bilatérales avec les pays concernés», il a rappelé l'existence, depuis une décennie, d'une «coordination militaire et sécuritaire entre l'Algérie et les pays voisins». Interrogé sur une probable adhésion de l'Algérie à ce qui est appelé le «G5 Sahel», M. Ouyahia a indiqué que l'Algérie a des «barrières constitutionnelles» empêchant ses forces militaires d'intervenir au-delà de ses propres frontières.