Le Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) Mohamed Hadj Djilani, a affirmé, hier, à Ath Ahmed (Ait Yahia, Ain El Hammam) à Tizi Ouzou que Hocine Ait Ahmed, est un repère et une référence, incontournable, dans le militantisme politique et le combat pour les droits de l'homme et la démocratie. S'exprimant à l'occasion du deuxième anniversaire de la mort de Hocine Ait Ahmed, chef révolutionnaire et éternel président du plus vieux parti de l'opposition, le FFS, M. Hadj Djilani a indiqué que Hocine Ait Ahmed était un Moudjahid de la première heure et l'un des chefs historiques durant la glorieuse révolution de Novembre 1954. «Cette halte commémorative est une occasion pour renouveler le contrat avec le projet de Si El Hocine Ait Ahmed pour une Algérie démocratique, unie et prospère», a-t-il poursuivi. Présent à cette cérémonie de recueillement, le fils du défunt Hocine Ait Ahmed, Jugurtha, a salué la foule, venue nombreuse se recueillir sur la tombe du révolutionnaire, remerciant tous ceux et toutes celles qui se sont déplacés au village Ath Ahmed, en dépit, a-t-il dit, des conditions climatiques défavorables. «Je suis content de voir cette foule nombreuse qui n'a toujours pas oublié les sacrifices de mon cher défunt père», a-t-il poursuivi sous une forte émotion. D'autres cadres du parti dont Ali Laskri, membre du présidium du FFS, et Youcef Aouchiche, P/APW de Tizi-Ouzou, ont, durant leurs brèves prises de paroles lors de ce grandiose hommage populaire, ont réitéré la détermination des militants du parti fondé par Ait Ahmed à poursuivre le combat qu'il a entamé dès son jeune âge pour d'abord la libération du pays du joug colonial et, pour les libertés, la démocratie et les droits de l'homme dans son pays indépendant. Les intervenants ont aussi renouvelé le serment donné au défunt de rester fidèle à son projet de construction d'un consensus national pour un changement pacifique et démocratique en Algérie. Egalement présent à cette cérémonie de recueillement, le Moudjahid et historien, Salah Mekacher, a exhorté les jeunes à reprendre le flambeau laissé par le défunt révolutionnaire et s'inspirer de son combat et son militantisme pour son pays, avant et après l'indépendance.