Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja a passé en revue avant-hier, avec l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Alger, Redha Amiri, les relations bilatérales et les perspectives de leur développement, notamment au niveau parlementaire, a indiqué un communiqué de l'Assemblée. L'audience a été l'occasion pour les deux responsables d'examiner «les relations bilatérales et les perspectives de leur développement, notamment au niveau parlementaire, en sus de nombreuses questions régionales et internationales d'intérêt commun», a ajouté le communiqué. Les deux parties ont convenu «d'œuvrer à la consolidation des liens d'amitié et de la coopération bilatérale et la promotion des relations parlementaires à travers l'échange de délégations et de visites et la création d'un groupe parlementaire d'amitié». Les deux responsables ont mis en avant «la volonté commune de renforcer la solidarité arabo-musulmane pour relever les différents défis, notamment à travers le soutien aux facteurs de sécurité, de stabilité et du développement et le règlement des différends par la voie du dialogue», souhaitant «voir cette approche adoptée lors de la 13e session de la conférence de l'Union parlementaires des Etats membres de l'Organisation de la Coopération islamique (UPCI) et les réunions y afférentes, prévues à Téhéran du 13 au 17 janvier prochains». Réaffirmant «l'engagement de l'Algérie dans sa politique étrangère, fondée sur le principe de non ingérence dans les affaires internes des pays», M. Bouhadja a souligné que «le dialogue et la réconciliation sont le meilleur moyen pacifique de réunir les belligérants et régler les différents conflits». Il a saisi cette occasion pour réitérer «les positions fermes de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne et du droit du peuple palestinien au recouvrement de ses droits spoliés». Evoquant, par ailleurs, les fléaux du terrorisme et de l'extrémisme, M. Bouhadja a rappelé la tragédie et les affres du terrorisme aveugle que l'Algérie a vécus et affrontés toute seule, saluant, en même temps, la «clairvoyance du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a initié la loi de la réconciliation nationale qui a offert à l'Algérie le salut et lui a permis de recouvrer la paix et la cohésion sociale». Pour sa part, l'ambassadeur iranien qui s'est félicité des relations bilatérales, a tenu à exprimer son «grand respect pour l'histoire de l'Algérie» et sa satisfaction quant à «la convergence entre les deux pays sur plusieurs questions internationales, notamment El-Qods et la cause palestinienne qui sera le volet principal des travaux de la 13e session de la conférence de l'UPCI et des réunions y afférentes».