Autant que la pénétrante autoroutière dont il est promis d'en glaner encore quelques kilomètres au cours de l'année prochaine, il est promis également la livraison sans faute de l'échangeur des quatre chemins dit le pont de sqala, qui sera opérationnel au cours du mois de mai. Un lieu mythique et à forte résonnance symbolique pour la ville qui est considéré comme «sa porte sainte » qui continue pour autant de subir les affres des étouffements continuels et les engrenages permanents, mais surtout les retards que cumule cet échangeur depuis son lancement. Retards multiples dont certains persistent encore, tels la délocalisation des commerces situés dans tout le périmètre du site, l'achèvement de la pose des pilons... Des commerces a transférer de suite vers leurs lieux d'affectations désignés par L'APC, compte tenu des délais de livraisons proches qui ne courent encore que pour quelques mois, pour permettre non seulement les derniéres poses, les transferts des quelques restants, assurer les entrées vers la gare routière et la déviation prés de l'unité centrale de la Protection civile, et enfin le déblayement des lieux, appelés à être transformés en espaces verts et à aménager par un plan lumière, tel que recommandé par le wali de Béjaia M. Hattab qui vient de relancer l'entreprise réalisatrice ENGOA. Une tâche gigantesque mais qui ne pose aucun problème remarquable si ce n'est celui relatif aux délocalisations des commerçants qui risque de s‘étaler. Par des délais qui sont limités à l'échéance du mois de mai prochain, l'entreprise a été également instruite à l'effet de travailler de nuit et procéder au renforcement du chantier pour activer cette livraison, qui permettra à ce carrefour de mieux juguler son trafic immense vers la ville, son port, sa zone et sa nouvelle ville de Sidi Ali Labhar. La cadence actuelle jugée plutôt lente est empêchée par les trafics diurnes, ne semble pas favoriser les délais escomptés. Même si l'on est à concurrence de 77 % de ce grand projet, beaucoup reste à faire selon les spécialistes qui jugent que sa livraison serait on ne peut mieux que retardée. Un retard qu'on souffle seulement d'oreille en oreille mais que ne déclare pas encore les officiels qui s'activent par tous moyens et toutes les voies pour que ce délai du mois de mai soit respecté. Une fois livré cet ensemble de trois ponts dont une bretelle assurera l'entrée en gare routière en provenance de la RN 9 et de toute la vallée via la déviation de Tala Hamza, mais aussi une fluidité certaine aussi bien vers cette même route de l'Est, mais aussi bien vers la 26 et 12 en direction d'Alger.