La polémique autour de l'affaire de la rupture des stocks de coke au complexe sidérurgique El Hadjar «Sider» s'installe dans les rangs des cadres et agents de cette infrastructure socio-économique. Ce sont, en effet, plus de 5000 employés occupant des postes dans les différentes installations de production qui se posent des questions. Particulièrement en ce qui concerne l'implication du député FLN Tliba Baha Eddine dans la gestion de leur entreprise. En l'absence de toute réaction des autorités, ce sieur a fait de ce patrimoine public, sa propriété dans le domaine de la commercialisation du rond à béton et des billettes. Il s'implique également dans la gestion administrative ainsi que le recrutement et/ou le licenciement des effectifs. Il est appuyé en cela par un de ses proches parents qui se trouve être le secrétaire général du Conseil syndical cumulant les fonctions de président du comité de participation et SG de l'organique à l'Union UGTA Annaba. Leur complice dans la mise à sac du complexe, est un certain «Hadj Nacer». La direction générale semble ne pas se soucier des activités néfastes de ce trio qui s'approprie à un prix réduit et non autorisé par le conseil d'administration, de 400.000 tonnes sur les 700.000 tonnes produites annuellement par le LFR. C'est à croire que le désormais ex-patron du Holding Imital n'a pas eu la main heureuse en désignant l'actuel DG Sider Cette situation a, ces dernières quarante-huit heures, incité le Conseil d'administration du Holding à réagir pour mettre un terme à cette situation. Elle est unanimement condamnée par les travailleurs. Ces derniers s'organisent pour tenter de reprendre leur outil de production en mains. Tous ont fait état de liaisons dangereuses entre le SG du syndicat de l'entreprise, Baha Eddine Tliba la tête pensante de la commercialisation du rond à béton et des billettes. C'est lui qui a imposé le recrutement de plusieurs assistants du DG dont un cadre chargé de la maintenance, un retraité responsable de la sécurité et une dame en provenance d'Algérie Télécom désignée à la tête de la DRH. C'est ainsi que la stratégie du pillage du complexe sidérurgique El Hadjar a été mise en place. C'est dire que tel que relaté par la presse, le compte-rendu de la situation à Sider, ne reflète pas toute la réalité. Elle est arrivée à un stade avancé de pourrissement et pas seulement en ce qui concerne l'épuisement surprise des stocks de coke que tente de justifier maladroitement le DG. Elle est aussi révélée par des sources concordantes proches du ministère du Commerce. Ce dernier est pointé du doigt comme étant à la source du blocage du transfert du paiement de la facture au fournisseur chinois à la source du non-approvisionnement du complexe. Or, il est notoire que la réserve d'un produit stratégique ne doit être exploitée qu'en cas de facteurs exogènes persistants. Ce que ce DG a tenté de justifier à travers sa démarche de dernière minute auprès de la CCI Seybouse Annaba. Au lieu d'éclairer la lanterne des travailleurs, la DG Sider, a cherché à jeter le discrédit sur une institution de la République Pour l'heure, il n'y a pas eu d'évaluation du préjudice généré par plusieurs jours d'arrêt du H-F et des autres installations de production. D'où les questions que l'on se pose sur une action préméditée et concertée de cette rupture des stocks du coke. La finalité de l'acte serait de créer la pression sur le marché national du rond à béton et des billettes. Nos sources révèlent que le Holding Imital a royalement et honteusement ignoré la situation du complexe sidérurgique El Hadjar et de sa composante humaine.