Un nouveau projet environnemental «Ecodzair», initié par l'association «Sidra», a été lancé à Alger, en vue de renforcer la collaboration entre la wilaya d'Alger et la société civile algéroise pour faire face aux défis environnementaux et améliorer le cadre écologique de la capitale, et ce, en présence de représentants du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, de la wilaya d'Alger et des associations activant dans ce domaine. Le directeur des études au ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, El Ayeb Nouar, a affirmé que le projet «Ecodzair» est un maillon dans un programme global visant à renforcer les capacités des associations en matière d'intégration des préoccupations et problématiques environnementales et coordonner les efforts entre les associations activant dans ce domaine. L'Etat a consacré durant les 15 dernières années près de 2 milliards USD dans le cadre de la stratégie nationale en matière d'environnement qui a porté essentiellement sur la réalisation d'infrastructures, à l'image des centres d'enfouissement technique (CET) et de traitement des déchets, de maisons de l'environnement et de laboratoires d'analyses des eaux pour lutter contre la pollution. Qualifiant ces mesures «d'indicateur positif», M. El Ayeb a mis en avant la nouvelle stratégie du ministère visant à développer une économie verte dans le cadre de la nouvelle orientation de diversification de l'économie nationale. Il a fait état, par la même occasion, de la préparation de la 1re édition du Salon international des déchets et des énergies renouvelables, qui se tiendra à la Safex du 26 au 28 mars 2018 en présence de plusieurs entreprises activant dans le domaine de l'environnement et des experts algériens et étrangers. Lors de cette cérémonie, qui a eu lieu au centre culturel Lakhdar Rebah à Belouizdad, le président de l'association Sidra, Nassim Filali, a affirmé que le projet «Ecodzair», qui bénéficie d'un budget de 2 millions de dinars dont l'apport européen de 15.000 euros, a pour objectif d'associer la société civile dans les questions liées à l'environnement et la protection de l'espace au niveau de la capitale et éradiquer, ce faisant, les point noirs et les décharges publiques qui enlaidissent la capitale.