Le président de la Société algérienne de médecine générale (SAMG), le DR. Redouane Hadjij a évoqué, hier, en marge du focus scientifique sur la médecine de famille tenu à l'APW d'Alger, la nécessité de créer une nouvelle spécialité en médecine générale ou en médecine de famille qui répond aux besoins en matière de santé public en soins primaires. A ce propos, il recommande la nécessité d'un encadrement spécifique et adapté à cette spécialisation. Le même responsable a également relevé, l'importance de la valorisation de la formation médicale en soin à travers une formation continue des médecins exerçants et de les mettre à niveau afin de leur garantir un enseignement de qualité : «Il a apparait, donc nécessaire de définir le rôle du médecin généraliste ou le médecin de famille», a t-il expliqué. Intervenant, hier, lors de la séance d'ouverture de cette rencontre scientifique marquée par la présence d'éminents professeurs, des spécialiste, des généralistes, des enseignants. Le président de la Société algérienne de médecine générale (SAMG), le DR. Redouane Hadjij a tenu à évoquer le rôle majeur du médecin généraliste dans sa pratique quotidienne en matière de prévention et d'éducation thérapeutique : «Le médecin généraliste est devenu, aujourd'hui la pierre angulaire dans le système de santé en Algérie , il faut, bien qu'il soit compétant et qu'il développe la qualité de ses soins et la qualité de sécurité de ses patients», dira t-il encore, ajoutant que ces qualités peuvent être atteintes que par une formation et une évaluation adéquate en matière de soins. Dans un message du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lu en son nom, par le directeur général des services sanitaires auprès du ministère a précisé que «la médecine de famille convoie à une problématique d'actualité au regard du débat actuel sur le projet de la nouvelle loi sanitaire», soulignant, dans ce contexte que ce dossier est, en effet d'une importance vitale et porte en lui même un véritable chantier à mener ou à consacrer sur une véritable santé de proximité assurant la prise en charge des besoins médicaux de base. Le représentant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a évoqué, également, lors de cette rencontre le rôle des médecins de famille et de la médecine générale dans la coordination des soins dans le cadre du réseau sanitaire, le dépistage précoce et la réduction de la pression exercée sur les structures hospitalières. Il a, dans ce contexte précisé que ce nouveau projet de loi sanitaire opte pour la réhabilitation de la place et du rôle du médecin généraliste que ce soit dans le secteur public ou libéral : «Cette réhabilitation sera accompagnée d'une refondation de la formation initiale du médecin généraliste, ce dossier est ouvert au ministère de la Santé», a-t-il souligné, assurant ainsi que le projet de la nouvelle loi sur la santé mise en place, également suivi d'une politique volontariste de formation continue pour donner à ces praticiens des compétences supplémentaires.