Les transferts sociaux en matière de subventions de produits de large consommation seraient maintenus en dépit des difficultés financières auxquelles est confrontée le pays», a souligné, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia. Lors d'un débat sur la loi portant Règlement budgétaire de l'année 2015, le premier responsable du secteur a expliqué que les transferts sociaux en matière de subvention de produits de large consommation seraient maintenus en dépit des difficultés financières auxquelles est confronté le pays. En réponse aux députés lors du débat sur la loi portant Règlement budgétaire de l'année 2015, le ministre mis en avant le rôle de ces transferts dans «la concrétisation de la justice sociale à travers la redistribution du revenu au profit des franges démunies et celles nécessitant l'aide de l'Etat», assurant que ces efforts se poursuivront en dépit de la conjoncture économique difficile que traverse le pays. 120 000 opérateurs auteurs d'infractions à la réglementation douanières, fiscale et bancaires Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a appelé au renforcement de la coopération entre les services fiscaux et les autres services concernés par la lutte contre la fraude. Car, pas moins de 120 000 opérateurs économiques inscrits au fichier national des fraudeurs. Le premier responsable du secteur a fait état de plus de 120 000 opérateurs économiques inscrits au fichier national des fraudeurs auteurs d'infractions graves aux législations et réglementations fiscales, commerciales, douanières, bancaires et financières. M. Raouia a indiqué que ces fraudeurs sont exclus des transactions commerciales extérieures (import/export), de la participation aux marchés publics et des avantages accordés aux investisseurs en application des dispositions de la loi de Finances complémentaires de 2009. Outre ce fichier, l'Administration fiscale a pris plusieurs mesures pour faire face à la fraude et à l'évasion fiscale, notamment la multiplication du nombre des contrôleurs fiscaux, la réorientation du contrôle vers les données au niveau des services, l'intensification des interventions, l'introduction de nouveaux procédés comme le contrôle inopiné outre le suivi des dossiers d'importance majeur ou à grand risque, précise M. Raouia. A ce propos, il a été procédé au renforcement de la coopération entre les services fiscaux et les autres services concernés par la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales à travers l'échange d'informations, principalement avec les Douanes, le Centre national du Registre national du commerce (Cnrc) et la Banque d'Algérie (BA). Au plan international, l'échange d'informations est régulier, notamment, avec les pays avec lesquels l'Algérie a signé des conventions de coopération fiscale, a-t-il ajouté. Cependant, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour faire face à la fraude et à l'évasion fiscales, a ajouté le ministre évoquant l'introduction des nouvelles technologies et l'imposition de la facturation à toutes les transactions commerciales. Le ministre a affirmé que la lutte contre ce phénomène est une «priorité» pour les pouvoirs publics.