Le prix du panier de référence du brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est établi vendredi à 62,41 dollars le baril, contre 62,09 dollars la veille, a indiqué lundi l'Organisation sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de l'Opep comprend quatorze (14) types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l'Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela). Vendredi, les cours du pétrole remontaient un peu en fin d'échanges européens dans un marché sans élan avant le rapport de Baker Hughes sur le nombre de puits actifs et à l'approche d'un week-end prolongé aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 65,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), pour le contrat de mars prenait 48 cents à 61,82 dollars. «Le marché en revient aux fondamentaux, entre la hausse de la production américaine et l'engagement renouvelé de l'OPEP et de ses partenaires à respecter, voire prolonger, leur accord de limitation de production», a souligné un analyste. Depuis fin 2016, l'OPEP s'est associée à 10 autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production, écluser les stocks et ainsi permettre aux prix de remonter. Cet accord, qui a déjà été renouvelé deux fois, doit pour l'instant prendre fin 2018. Le ministre de l'Energie des Emirats Arabes Unis, Souhail al-Mazrouei, a affirmé jeudi dernier, que l'Opep cherchait à formaliser avant la fin 2018, un accord à long terme avec d'autres producteurs ne faisant pas partie de l'organisation.