L'extension et la modernisation des supports technologiques de la communication dans son sens le plus large, par ou en dehors des circuits de l'information, permettant de connecter et d'interconnecter une diversité d'utilisateurs de façon autonome ont produit un véritable virus qui accroît notre dépendance aux mobiles. Des dangers avec le temps sont apparus quant à l'utilisation exagérée des petits bijoux des nouvelles technologies qu'on trouve sur le marché sous diverses appellations. Selon un reportage diffusé par Envoyé spécial, une hormone nommée «Dopamine» rend accro aux smarphones les utilisateurs, au point où ils peuvent développer d'inquiétantes pathologies. La dépendance pour les adultes, et surtout pour les enfants devient sérieusement problématique. Le magasine d'Elise Lucet «pointe» sans détour l'influence néfaste des réseaux sociaux sur nos enfants. Jusque-là, il ne s'agissait que de surveiller les sites auxquels se connectent les enfants, afin de leur éviter certaines diffusions exclusivement programmés pour un public averti ou certaines rencontres moralement incriminables. Il se trouve après le visionnage du documentaire que bien des applications considérées comme anodines, plaisantes, ou ludiques empoisonnent le fonctionnement normal de notre métabolisme, vis-à-vis de son environnement. Les mécanismes d'adduction se font progressivement jusqu'à supprimer tout contrôle sur le temps passé à scruter ce qui se passe sur les petits écrans et jusqu'à occulter l'essentiel pour lequel est programmé l'internaute pour gérer sa vie courante. L'adduction est tellement forte selon des études qui se font aux Etats-Unis par des spécialistes en addictologie, que l'un d'eux déclare : «Qu'en travaillant avec les plus jeunes, j'ai commencé à voir les mêmes symptômes cliniques que pour une addiction aux drogues.» Le chercheur parle de «manque, d'impulsivité et d'agressivité» en n'hésitant plus à la suite de ses observations à qualifier l'addiction aux smarphones de «drogue numérique». Une hormone-clé pousserait dans sa conclusion à l'augmentation de la dopamine pour l'utilisation abusive des écrans mobiles. «La dopamine ? C'est l'hormone-clé pour comprendre notre addiction», explique t-il. «C'est elle qui nous pousse sans cesse à revenir sur notre portable. Elle alimente notamment un circuit de récompense cérébrale, le même que celui qui nous motive à accomplir des comportements indispensables à notre survie, comme manger ou faire l'amour», explique les auteurs de l'enquête. Si nos enfants se plongent dans leur Smartphone, ou si nous faisons défiler sans cesse notre fil Facebook ou Twitter, c'est tout simplement parce que les écrans nous procurent ce «shoot» de dopamine si agréable : voir un like a un impact sur notre cerveau ! Un «circuit de la récompense» parfaitement intégré par les géants de la révolution numérique avertit un autre spécialiste».