Près de 23.000 logements publics locatifs (LPL) sont actuellement en réalisation à Tipasa, dont 15.000 seront «prêts à la distribution avant fin 2018», a annoncé, dimanche, le wali, Moussa Ghelai. «Près de 15.000 LPL seront prêts à la distribution avant la fin de l'année en cours, sur un total de 23.000 logements en chantier à travers la wilaya», a indiqué, à l'APS, le chef de l'exécutif de Tipasa, signalant la distribution en 2017 de près de 5000 unités LPL. Interrogé sur le motif à l'origine de la «non-distribution de 14.000 logements en 2017, comme prévu, à l'époque, par les services de la wilaya de Tipasa, le wali l'a imputé au rythme lent des travaux d'aménagement de ces logements et au manque des ressources financières». «Le financement des projets a constitué un problème national en 2017», a souligné M. Ghelai, non sans rappeler les mesures prises par le Premier ministre, en vue du versement des droits des entreprises réalisatrices, pour qu'elles poursuivent leurs travaux. Le wali a affirmé, en outre, suivre «personnellement le dossier du logement dans la wilaya», à travers une commission qu'il préside, et qui se réunie régulièrement pour examiner l'avancée des travaux au niveau des chantiers. Ghelai a, également, annoncé que 5 000 unités LPL sont prêtes à la livraison et distribution, à travers la wilaya, et à propos desquelles il a instruit les commissions de daïra d'engager les enquêtes sociales y inhérentes, avec la mise au point des listes des bénéficiaires selon des critères «transparents». Concernant la formule AADL, le wali de Tipasa a rassuré quant au lancement des travaux de la totalité du programme affecté à la wilaya, soit près de 10.000 unités, dont 5.500 à Tipasa, 1.033 à Cherchell, et 1.700 à Bou Ismaïl. Ghelai, qui a fait part d'une bonne dynamique au niveau d'une grande partie des sites d'implantation des unités AADL, a rappelé que le retard accusé dans la réalisation de ce programme, à Tipasa, est du à un «déficit en foncier» dans la région, ayant poussé la wilaya au prélèvement d'assiettes agricoles au faible rendement, avec l'introduction du dossier auprès de la commission ministérielle présidée par le Premier ministre pour examen et approbation.