De son déplacement mercredi au stade Alassane-Djigo de Pikine (17h), face à son homologue sénégalaise, dans le cadre du premier tour (aller) des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2018, avant la seconde manche décisive, le 10 avril à Alger. En vue de ce match aller, la sélection nationale dirigée par le coach Azeddine Chih, a entamé le 28 mars un stage de préparation au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger). «Nous allons entamer cette première manche des éliminatoires avec la sérénité et la détermination voulues. Nous avons effectué un stage en présence de quelques nouvelles joueuses et leur adaptation au groupe demande du temps. Jusqu'à présent, tout va bien et l'effectif est au complet, mais en cas de défection, nous avons les doublures nécessaires pour faire face à n'importe quelle situation», a déclaré Chih à l'APS avant le départ pour Dakar. La sélection algérienne devait affronter en amical au mois de mars son homologue malienne, avant le désistement de cette dernière, ce qui a poussé le staff technique national à laisser ses joueuses à la disposition de leurs clubs pour leur permettre de disputer des rencontres et rester ainsi en forme. «Nous avons entamé un cycle de préparation compétitif et nous avons laissé les joueuses pratiquement tout le mois de mars à la disposition de leurs clubs pour bénéficier des rencontres du championnat national car on n'avait pas l'opportunité de jouer des matches amicaux. Nous devions jouer contre les Maliennes une double confrontation à Alger mais elles se sont désistées à la dernière minute. On n'avait pas un sparring-partner et il fallait que nos joueuses continuent à jouer», a-t-il ajouté. Vingt-et-une joueuses dont quatre évoluant à l'étranger ont été convoquées par le staff technique, en l'occurrence Sidhoum Assia (UQAM/Canada), Chebel Imane (Concordia/Canada), Benlazar Myriam Yasmine (ASPTT Albi/France) et Belkacemi Lydia (Stade Brestois 29/France). La délégation algérienne s'est envolée dimanche en fin de journée pour Dakar. Le match se jouera à Pikine, ville se trouvant à une dizaine de kilomètres de la capitale sénégalaise. Jouer sans complexe. Même si la mission des Algériennes s'annonce compliquée face à un adversaire qui a plus de matches dans les jambes, le sélectionneur national reste confiant et promet que ses joueuses feront le maximum pour revenir avec un résultat qui augmentera leurs chances de qualification. «Il faut avouer que la rencontre sera difficile car en face de nous, il y a un adversaire redoutable qui a fait une meilleure préparation et a participé notamment au tournoi féminin de l'Afrique de l'Ouest. Les Sénégalaises ont joué cinq à six matches face à des nations qui ont plus d'expérience comme le Nigeria et le Mali. Mais cela ne va pas nous empêcher de jouer sans complexe et montrer nos qualités», a promis Chih. Evoquant le match retour qui sera disputé at home, le coach algérien estime que c'est loin d'être un avantage pour les Algériennes qui «sûrement» vont jouer devant des gradins vides. «D'une manière générale, quand on joue à domicile en Algérie dans le football féminin, c'est presque devant des gradins vides, il n'y a pas une grande affluence. Par contre en Afrique sub-saharienne, les stades sont toujours remplis pour soutenir leurs joueuses. Mon souhait au match retour, c'est que les gens viennent encourager notre équipe nationale», a-t-il conclu. Cette rencontre sera dirigée par un trio arbitral togolais sous la conduite de Vincentia Enyonam Amedome, assistée d'Abra Sitsope Agbedanou et de Kossiwa Kpadenou. Le match retour est prévu le 10 avril à 17h au stade 20-Août 1955 (Alger) et sera officié par des arbitres ivoiriennes. La directrice de jeu est Zomadre Sonia, assistée de Ndeko Edwige Appia et de Lou Djenan Prisca Danielle. La phase finale de la CAN-2018 dames aura lieu du 17 novembre au 1er décembre prochains. Les trois premières équipes se qualifieront pour la Coupe du monde féminine en France en 2019. Le Nigeria est tenant du titre.