La wilaya de Bouira abrite, depuis hier, des manœuvres internationales de simulation en cas de séisme, dont l'exercice, auquel prennent part six pays, porte le nom EU AL SEIMEEX 2018, selon un programme tracé par la Direction générale de la Protection civile (DGPC). En plus de l'Algérie, six pays, à savoir la France, le Portugal, L'Espagne, la Pologne, l'Italie ainsi que la Tunisie participeront à ces exercices de simulation en cas de séisme, qui se dérouleront à partir de samedi sur sept sites différents à El-Asnam, Bechloul (Est de Bouira) et à Sour El-Ghouzlane (sud de Bouira), a précisé la direction générale. L'exercice s'étalera jusqu'au 18 avril en cours avec la participation également de l'Union européenne (UE), et celle du mécanisme européen de la protection civile avec pour thème principal le Séisme. Ces manoeuvres seront axées sur des interventions simulées des agents de la Protection civile dans des situations de risques de rupture d'un barrage, de glissement de terrain, et autres accidents nés du séisme, selon les détails fournis par la Direction générale de la Protection civile dans un rapport établi à cette occasion. Huit modules du plan Orsec ainsi que des experts et observateurs de 26 nationalités prendront également part à ces manœuvres internationales, est-il précisé dans le même rapport remis à la presse. Selon la direction générale de la Protection civile, ces exercices ont pour objectifs de tester le fonctionnement des différents niveaux de la chaîne de commandement, ainsi que de vérifier la couverture et l'organisation des transmissions, ainsi que d'évaluer la coordination au niveau du PCF de la wilaya. Ces manoeuvres permettront pour l'Algérie de tester l'interopérabilité des cellules de soutien logistique ainsi que de tester la procédure assistance internationale CENAC-ERCC, a relevé la DGPC. Pour la partie européenne, ces exercices visent à évaluer la coopération entre les Etats membres de l'Union et ceux de la région méditerranéenne. Les manouvres constitueront également une occasion pour les différents participants de tester l'opérabilité du système de commandement dans la région du Maghreb dans des situations de séisme, a encore précisé la direction générale dans son document.