Elles se sont affairées depuis plusieurs jours pour fêter la journée mondiale des professeurs d'enseignement. Elles s'appellent Raja, Assia ou Nour El Houda. Ce sont des prénoms modernes et actuels. Elles sont jeunes, dynamiques et vivaces. Elles enseignent les mathématiques au CEM et au lycée. Elles développent des méthodes toutes nouvelles en respectant l'évolution de la progression pédagogique. Elles donnent de l'amour à leurs élèves et leur font aimer cette matière antécédemment enseignée par de rustres professeurs. Le hall de la maison de la culture de Djelfa fut embelli par les maquettes des didacticiels de la géométrie dans tous ses états. Qu'elle soit en plannitude ou volumique ou encore dans l'espace. Si Platon revenait au monde, il élirait domicile dans la maison de la culture de Djelfa le temps de cet évènement. C'est pour dire que les matières conjuguées au féminin aboutissent toujours. Cette matière qui a été exclusivement réservée aux hommes. Elle s'ouvre aux femmes. D'ailleurs au lycée de Kouba dit des matheux il doit changer de désignation et devenir des mathématiques. En cet établissement qui était réservé exclusivement aux très bons élèves a subit le diktat de la représentativité par wilaya. Soit deux par wilaya. On ne sait pas si madame Belghebrit va continuer dans la démarche populiste ou doit prendre le taureau par les cornes. Il nous semble inconcevable de continuer dans le sens de l'absurde. Les premiers d'une wilaya avec 16 ou 13 parfois accèdent à ce lycée alors que des collégiens d'une autre wilaya qui sont nombreux à arracher le vingt se trouvent remplacés par des collégiens moyens ayant un 16, voire moins. C'est ce que l'on appelle la démocratie du ridicule. A moins que de nouveaux lycées dédiés aux mathématiques soient érigés dans plusieurs wilayas. En même temps, dans ces wilayas des collèges soient dédiés à cette salvatrice matière. Salvatrice pour la souveraineté nationale. Les lendemains de l'Algérie sont hypothéqués par la maîitrise de l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle puise son essence dans les logarithmes. Les logarithmes sont un stade élevé dans les mathématiques. Les mathématiques sont les éléments essentiels pour appréhender l'apprentissage des logarithmes. Le génie des mathématiques associé à l'intelligence de la femme donneront à cette matière une facilité d'accès aux élèves faibles ou moyens ou encore forts en mathématiques selon le dynamique inspecteur des mathématique, Bendjeklil Boubakeur. Il étayera avec rappel : Si Platon le philosophe grec avait interdit l'accès à sa demeure aux non initiés à la géométrie quel que soit le rang de la personne. Actuellement les femmes professeures de Djelfa s'efforcent de mettre leurs élèves au diapason requis en usant de moyens simples qu'elles ont fabriqué elles mêmes. A la salle de spectacles, les collégiens des CEM d'El Qods de Messaad et de Khoudhiri ont fourni des prestations artistiques qui traitent des mathématiques. C'était ludique et beau pour qu'elles soient assimilées. Les formules complexes sont devenues très simples. Un visiteur (ancien prof de math) avait suggéré : «Si madame Benghebrit, la ministre de l'Education nationale, prend la décision de créer des CEM et lycées d'excellence dans chaque wilaya et en particulier pour trois wilayas pilotes M'sila, Laghouat, Djelfa et Tiaret : l'Algérie s'immuniserait en termes de recherches et d'applications dans tous les domaines.»