L'absence de majorité absolue Provoque parfois le tissage d'alliances «contre nature» sans lendemains, ou créent des blocages sans précédents qui gèlent des assemblées au détriment même des citoyens qui face à une telle situation «ne peuvent plus rien» et ne savent pas à quel saint se vouer. Un désagrément qui aurait pu être évité, si «l'élu» faisait preuve de sagesse en mettent ses intérêts de côté !? Durant le mandat précédent un blocage inattendu a touché lors des deux dernières années l'APW qui pratiquement n'a pas pu fonctionner normalement en raison d'une majorité relative du parti FFS constamment contré. L'autre exemple frappant nous vient de Barbacha dont la liste du parti des travailleurs disposant pourtant d'une majorité relative n'a pu faire l'unanimité, les conséquences l'assemblée est resté bloqué durant tout le mandat et n'a pu fonctionner que par un administrateur. Akbou deuxième ville de la wilaya d'obédience FLN a connu moult remous et a vu une multitude de projets bloquée. Au bénéfice de la promulgation du décret 16/ 104 révision de la loi qui prévoit l'annulation des APC en cas de dissension la situation s'est nettement, il n'en demeure pas moins que plus que la situation loin de s'améliorer connait tout de même un blocage de sept communes. Le motif est autant que le précédent une impossibilité d'installer un exécutif pour y être aux services du développement local et de la population. Ceux qui on désigne par «opposition» majoritaire ne se contentant pas de postes subalternes, veulent imposer leur propre chef de file et exécutifs. Cinq communes du Sahel à savoir : Darguina, Ait Smail, Aokas, Tichy, Oued Ghir sont en situation de blocage criard, même la commune d'Ait Smail où l'exécutif a été pourtant installé a connu un déboutement par le tribunal administratif qui a rejeté la délibération sur saisine de membre de l'opposition qui a constaté l'absence de la majorité d'élus lors du vote. Du côté de la vallée La commune d'El Flay et Adekar est pour sa part toujours bloqué pour ce même cas de figure. Par contre à Boudjellil, c'est un scrutin de remplacement partiel qui devrait se tenir en raison du vote initial annulé. Pour ce qui est d'Adekar le wali sortant a pu trouver un terrain d'entente entre les trois franges d'élus et le mouvement associatif pour faire redémarrer l'assemblée, même cette initiative a été sabordée. A l'heure ou notre pays aspire à une démocratie participative en impliquant davantage la société civile appelée a devenir partie prenante de la décision, les partis politiques pour leur part refusent de travailler dans la concorde. Il va sans dire que cette situation engendre des désagréments sur les populations dont certaines recourent aux fermetures de routes ou autres protestations...pour amener l'administration forte de la loi a procéder comme le lui permet la législation en vigueur à annuler ces entités et a organiser d'autres scrutins partiels. Ne faut-il pas par ailleurs à une gestion de la liste unique et faire abstraction de ces mosaïques électorales, pourtant résultant du scrutin, mais que d'aucuns ne veulent s'y soumettre.