Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) a réitéré, avant-hier jeudi à Oran, l'engagement et la détermination du parti à lutter pour que le pays ne soit pas otage des politiques aventureuses imposées. «Notre responsabilité est dans la lutte jusqu'à l'instauration d'une démocratie réelle et un Etat de droit et des institutions», a-t-il dit. S'exprimant dans un discours prononcé devant les élus de différentes fédérations et les militants, à l'occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la fête de l'Indépendance nationale, le premier responsable du plus vieux parti de l'opposition a souligné l'importance d'une présence, effective, sur le terrain des luttes. «Nous sommes conscients que la lutte n'est pas facile, mais notre confiance en la détermination et la volonté de nos militants nous permettra de nous surpasser et d'affronter les obstacles et les difficultés», a-t-il observé. Tout en relevant la complexité de cette lutte, Mohamed Hadj Djilani a appelé les militants du parti et toutes les catégories à se mobiliser en faveur du changement. «Nous devons plus que jamais, redoubler d'efforts et unifier nos rangs et les rangs de toutes les énergies positives, pour une présence effective sur le terrain des luttes», a insisté le premier secrétaire national du FFS pour qui, le rêve du peuple algérien de construire une Algérie démocratique sociale conformément à la proclamation du 1er Novembre et aux résolutions du congrès de la Soummam s'est transformé en cauchemar qui dure, relève-t-il, depuis plus d'un demi-siècle. L'anniversaire de l'indépendance, a-t-il poursuivi, devait être l'occasion de présenter un bilan sur la gestion du pays, et non, a-t-il déploré, la promotion de réformes imposées et qui ont échouées au point de mettre en péril l'avenir du pays et des générations futures. «La situation politique, économique et sociale de l'Algérie d'aujourd'hui n'est que le résultat de ce système qui perdure depuis la confiscation du droit du peuple algérien à l'autodétermination», a estimé Hadj Djilani. Pour le premier responsable du plus vieux parti de l'opposition, la situation politique, économique et sociale du pays n'augure rien de positif. «Le pouvoir mène le pays vers une dérive qui engendrerait des conséquences dangereuses sur son indépendance économique, sur ses ressources, son unité, sa stabilité et sa souveraineté», relève encore Hadj Djilani, non sans mettre en garde contre les conséquences de la poursuite de ce système et de sa gestion. Sur le plan économique, a-t-il poursuivi encore, c'est comme si le pouvoir ne veut pas tirer les leçons de sa gestion désastreuse des affaires du pays. «Au lieu de louer des réalisations qui ne répondent aucunement aux aspirations du peuple, les décideurs auraient dû présenter des bilans crédibles et objectifs», a encore observé le premier secrétaire national du FFS, considérant que la situation actuelle risque de s'aggraver si, dit-il, le régime poursuit sa stratégie libérale qui ne sert ni le peuple ni le pays.