Il est des vérités indémontrables, et pourtant si évidentes même pour les esprits peu enclins aux analyses de certains faits sociétaux. La crise que traverse le football algérien est plus pernicieuse qu'il ne semble, même après la série de résultats négatifs enregistrés par la sélection nationale face à des adversaires supposés à juste raison, ou à tort de plus fragiles. La notoriété de l'Algérie, premier pays africain a avoir battu l'ogre allemand, en 1982 n'a cessé de progresser depuis cette date, jusqu'en 2014 où les sélectionnés de l'équipe nationale sont parvenus à se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Les finalistes de l'édition 2018 ne comptent pas parmi eux les Fennecs. Cette éviction du gotha mondial des nations footballistiques n'est pas passée inaperçue, et sans douleurs pour les fans de l'équipe nationale qui se sont posés moult questions sur la décadence du sport roi, une chute progressive que d'aucuns attribueraient au limogeage de l'entraineur national Vahid Hallihodzic. La polémique n'a cessé d'enfler surtout dans les palabres populaires commentant les raisons d'un départ mal digéré par l'opinion publique, et certains techniciens du ballon rond, d'autant que le sélectionneur bosniaque est un bâtisseur de formation compétitive de haut niveau, capable de sortir de l'anonymat des équipes possédant un niveau moyen, pour les rendre plus concurrentielles, comme le Japon édition 2018, qui est arrivé en quart de finale en battant la Colombie, et en faisant match nul avec le Sénégal. Depuis l'enregistrement des bons scores faits par le Japon en Russie, des informations infondées relayées par diverses sources ont fait état d'un retour aux commandes de l'ancien sélectionneur national Vahid Hallihodzic, lequel dans une déclaration à Al Araby Al Jadid que relaye Algérie Patriotique, aurait toujours selon les supports techniques de la langue de bois, si chères aux responsables, ‘'accusé'' des cercles en Algérie d'être les auteurs de diffamation à son sujet, les sommant "d'arrêter de mentir aux Algériens. Qu'il n'a jamais discuté avec le président de la Fédération algérienne de football, et qu'il n'a jamais été question d'un quelconque accord, pour que je reprenne en main l'équipe nationale algérienne'', visiblement agacé par tout ce qu'il s'écrit sur lui depuis le limogeage de Rabah Madjer, ajoutant à ses rectifications, une observation que le onze algérien est dans une si mauvaise posture, que même s'il revenait aux commandes de la barre technique, cela ne changerait rien'', car les verts souffrent d'une grande instabilité'' écrit AP. Hallihodzic, revenons-en avait quitté l'Algérie en démissionnant après la mauvaise gestion qu'il attribut aux dirigeants du football algérien qui n'auraient pas su gérer l'après mondial de 2014 au Brésil. ‘'J'ai quitté l'Algérie à cause des comportements des dirigeants qui ont détruit tout ce qui a été construit''. Selon l'ex coach de l'EN qui juge dommage que ‘'cette équipe est aujourd'hui inexistante'', à la suite du travail d'un staff d'experts, qui a été déstabilisé à telle enseigne que depuis son départ, les Verts souffrent toujours, et même s'il revenait, ‘'cela ne changerait rien'”, tant que les interférences de ceux qui se proclament ‘'spécialistes du foot'' auront le pouvoir décisionnel, pour ne pas dire dictatorial.